PETITE BALADE

Nous avons fuit Bastia avec une telle promptitude

que nous n'avons pas pris le temps de retrouver 

un moyen de recevoir Internet,

la clé 3G italienne ne nous étant plus d'aucun secours.

Mais, à Saint-Florent, aucune boutique ne délivre

le moyen d'accéder au magnifique réseau

qui nous permet de rester en contact avec le monde,

et surtout de faire ce merveilleux blog...

Que faire ?

Et bien, retourner à Bastia...

Je prends donc l'autocar, laissant la garde du bateau au Capitaine qui ne sera pas privé de sa sieste  quotidienne...

28 Km: 1 heure de trajet: ça monte, puis ça descend...
ça tourne à droite, et puis à gauche...
et vice versa...

Nous avons parcouru 46 Milles, soit 85 Km, entre Bastia et Saint-Forent en 9 Heures.

Il semble donc que l'autocar soit plus rapide...

Bien sûr, qu'il y a en Corse des fonctionnaires qui travaillent !

BASTIA a été bombardée par les Américains,

 alors que les Allemands étaient déjà partis:
une erreur...

 Des années de négligence plus tard,

les maisons, décrépies autant que décrépites,

sont en cours de restauration près du Vieux Port.

L'Eglise St Jean-Baptiste.

Devant l'église...

A une fenêtre de la maison
qui est devant l'église....

Voila une autre église...

Vous pouvez constater que tout est fait pour promouvoir
la foi....
L'équipe gagnante recevra un ciboire ciselé...

Sur l'esplanade Saint-Nicolas,
Napoléon en Empereur romain !
Curieux !!!

NOUS AVONS AFFALE LE PAVILLON ITALIEN...

...que La Salamandre arborait depuis le 1^er Juin,

pour hisser la Tête de Maure corse.

Nous sommes le 27 Août.

Deux ans, quatre mois, quatre jours

(Je vous fais grâce des heures !)

que le bateau n’avait fait glisser sa carène

dans les eaux territoriales françaises.

(Enfin, les eaux corses…)

PETIT RETOUR EN ARRIERE…

Nous avons quitté PORTOFERRAIO

le Mardi 26, pour nous rapprocher, par sauts de puce,

vers le N-O d’Elbe, pour attendre les vents

favorables pour la traversée vers la Corse.

Vue de la mer: la Villa dei Mulini.

Le Scoglietto, en quittant Portoferraio.

Un premier mouillage…

Un second envisagé…

Mais dans cette crique idyllique, le mât des voiliers à l’ancre

a le même mouvement que le balancier d’un métronome…

La nuit y sera houleuse.

Le Capitaine réuni l’équipage,

et suggère de rejoindre la Corse…

Les vents sont avec nous…

Dernière photo de l'île d'Elbe.

Nous effectuons donc les 38 Milles (70 Km) qui nous séparent de BASTIA dans la sérénité que procurent un bateau bien réglé, une mer sans déferlante, et un vent juste ce qu’il convient pour faire avancer le bateau sans traumatiser l’équipage…

Nous avons grandement apprécié notre séjour italien, 

charmés par les îles visitées,

 le contact avec leurs habitants…

La conclusion que nous tirons de nos voyages est que

NOUS SOMMES BIEN PARTOUT.

Donc :

B A S T I A …

Nous jetons l’ancre devant la citadelle…

(Nous aimons les citadelles)

Et devinez comment fut la nuit….

HOULEUSE !

Idées noires pour nuit blanche…

Question philosophique :

Pouvons-nous échapper à notre destin ?

Etait-il écrit que nous devions peu et mal dormir ??

(La dissertation que vous pourrez faire sera corrigée à la rentrée.)

Vous n’aurez droit qu’à quelques photos du port…

Nous fuyons…bien fatigués…

La côte Est de la Corse offre peu d’abris.

Passons à l’Ouest…

Sur le trajet...

Les tours génoises...

Au bout du bout...GIRAGLIA.

CAP BIANCO: ça tombe bien: il est blanc...
Extrémité Ouest du Cap Corse.

Pendant que nous sommes en route,

allons jusque SAINT-FLORENT.

46 milles (85 Km) plus tard…

Pas de houle…bonne nuit…

LES RESIDENCES DE SA MAJESTE: Suite et fin.

VILLA  DEI  MULINI

La Villa des Moulins,

à Portoferraio.

Sur les hauteurs de Portoferraio...

...la Villa dei Mulini, côté rue.

Vous n'aurez droit qu'à quelques pièces:
vous connaissez le mobilier Empire.
(Si vous avez oublié, reportez-vous au superbe reportage
sur SAN-MARTINO)

LA BIBLIOTHEQUE.
Homme curieux et instruit, Napoléon était un bibliophile.
Œuvres complètes de Voltaire, Rousseau,Montaigne, Diderot...
les classiques grecs et latins...
la Bible et les écrits de Saint Augustin...

Le pupitre en bois doré,
orné de l'Aigle Impérial.

LE BUREAU.

Il fallait bien se chauffer...

Lit de campagne de l'Empereur,
dont il y avait un exemplaire replié à San-Martino.

La chambre de Pauline.

Les adieux de Napoléon à Marie-Louise et à son fils.

Ce ne sont pas des sculptures, 

mais des peintures en trompe-l’œil,

sur le plafond de la salle de réception.

Détail.

Bien qu'Empereur,
Napoléon n'en était pas moins homme...

Aurait-on conservé un caca impérial ?

Côté cour...

Dans les jardins...

Descente vers le vieux port.

Elbe est une île charmante...

Comment Napoléon a-t-il pu la quitter ?