jeudi 21 février 2019

DANS LE PARC DE TIMANFAYA & PLAYA QUEMADA


Vous qui savez à quel point je les aime,
vous ne serez pas étonnés de savoir que j'ai profité
de la visite des enfants de Véronique
pour l'accompagner,
ainsi que Michèle et Zoé
 à Timanfaya,
pour une balade à dos de dromadaire.

Ils sont tous en attente du touriste.
Il est encore tôt, et nous sommes parmi les premières.

Lors de notre départ, à l'arrivée des cars de touristes,
tous les camélidés seront en service.







La Belle et la Bête.
Reste à déterminer laquelle est laquelle !


Les chameliers.
Les sacs de sable servent de lest,
pour équilibrer les charges.

Attiré par l'odeur suave d'Angel,
le dromadaire a fait quelques câlins
à Véronique.


Et, à nouveau, ces terres désertiques,
lunaires et sauvages.

Merveille des couleurs.




Le musée

nous fait revivre le passé de l'île,
et l'utilisation du dromadaire, venu d'Afrique du nord
au XVIème siècle,
pour réaliser les tâches agricoles
et les transports dans les zones les plus désertiques
de Lanzarote et de Fuerteventura,
avant de devenir un atout touristique.

La race est devenue endémique.


Avant les semis.

On ne peut pas dire que la terre colle
à la herse.
Un dromadaire bicolore et tout nu.


Transport d'herbes.

Pour transporter l'eau.

Ainsi que pour véhiculer
les notables.

Même Monseigneur l’Évêque
a droit à son tour de dromadaire.

Dieu reconnait les siens.


















Direction le Sud-ouest,
ou nous faisons halte à 
PLAYA QUEMADA,
"la plage brûlée".



Sur le chemin . . . 



Entre montagnes et mer,
plage de sable noir, préservée et isolée.





Véronique et Michèle.

Un amoureux des chats
leur a construit un abri.







Dernier cri, fraîchement repeint.

Les génies de la Nature
ont délicatement colorié de rose
le centre des feuilles.




Véronique a posé une option
pour l'achat de la maison.


dimanche 10 février 2019

BALADES DANS LANZAROTE: Février 2019


Il y a bien longtemps
que nous n'avions pas loué
de voiture pour partir en balade.

C'est donc ce que nous avons fait,
le Vendredi 8 Février,
profitant de la présence de Michèle,
une amie de Véronique,
pour reprendre une habitude
bien agréable.

Certes, la visite de certains lieux a été un bis repetita,
mais nous nous sommes replongés dans la beauté aride
de l'île avec plaisir.

Certains sites vous seront donc familiers.



P U N T A   M U J E R E S

au nord-est.





Les piscines naturelles attendent
que la mer monte.






Quatre pots de fleur et le tour est joué:
Toto et Lolo peuvent se réjouir.

La Crèche.
Il y avait, il y a 2000 ans,
des pingouins en Judée.



Un gros caillou,
et un coup de peinture.

Calebasses et autres cucurbitacées.

Ce n'est pas du raisin,
mais des plantes grasses.




















Au nord,

L E   M I R A D O R   D E L   R I O

l'oeuvre de César Manrique,
culmine à 475 mètres d'altitude,
face à l'île de la Graciosa.

La Graciosa.
Les anciennes  salines de Lanzarote.


Le port.
Nous avions songé y passer la fin de l'année.
Apprendre qu'il n'a y pas l'électricité,
donc pas d'eau chaude pour la douche,
nous a fait changer d'avis.

Le restaurant, parfaitement intégré
dans le paysage,
est à peine visible de l'extérieur.



La salle, avec ce curieux mobile au plafond,
destiné à amoindrir le bruit.





















Extraordinaire !
Des fleurs.




















H A R I A

au milieu d'une vallée plantée de palmiers.

Aux XVIIème et XVIIIème siècles,
les habitants plantaient deux palmiers
pour la naissance d'un garçon
et un pour la venue au monde d'une fille,
ou: comment naissent les palmeraies.



A la gloire de l'artisanat . . .



































. . . lequel perdure.


























Autre artisanat, datant de l'époque des Guanches.
La poterie sans l'utilisation de tour.
Après 15 jours de séchage, la poterie est mise au four.




Les différentes couleurs sont données par les pigments
naturels de la terre.









C'est à Haria
que se trouve la dernière demeure
de César Manrique.

Je ne fais pas allusion à son tombeau,
mais à la dernière villa qu'il a construite.

Maison, musée,
à la limite du sanctuaire...

Les photos sont interdites à l'intérieur.
Vous avez droit  à certaines photos de photos,
avec, en prime, un reflet déplaisant.

Ceci est valable pour les cinq premières.
Je reconnais avoir pris certaines libertés
lorsque le gardien n'était pas en vue.


L'artiste dans son atelier, isolé de la maison.
Tables avec des dessins, pots de peinture,
chevalets...
tout a été conservé tel quel après le décès du peintre.















Heu . . .






Dans le salon, autour de la cheminée de basalte,
une collection de céramiques locales.


Le bois, le blanc du badigeon,
la pierre volcanique, le vert des plantes
constituent les teintes dominantes
de la maison.

De quoi en perdre la tête.


























Dans la chambre, les armoires
contiennent encore les effets
de l'artiste.





Vous allez avoir droit à une débauche 
de photos de salles de bains.



Dans le miroir, le reflet des trois belles:
Michèle, Véronique et Brigitte.
Véronique et Michèle, en connaisseuses,
ont détaillé la liste des produits de toilette
de Manrique. 



Ceci est la chambre d'amis,
lesquels devaient avaler un 
somnifère pour pouvoir fermer 
l’œil
sans être traumatisés
par l'oeuvre de Manrique
au dessus du lit.

Petite salle de bains attenante.


Vous avez reconnu:
le nez n'est pas au milieu de la figure:
c'est un Picasso.

Petit salon de jardin . . .

. . . pas loin de la piscine.























César Manrique a vécu dans cette maison
de 1988 à 1992,
année de sa mort dans un accident de voiture,
le 25 Septembre.

Né en 1919, il aurait eu 100 ans cette année.

Si je me permets de railler ses œuvres,
picturales ou sculpturales,
je reste admirative de l'humaniste
qui a permis que Lanzarote
garde son authenticité,
en alliant admirablement
l'art à la nature
et la nature à l'art.








P L A Y A   D E  F A M A R A
au Nord - ouest.

Renommée pour le Kitesurf,
ou Kiteboarding.
Si nous parlions encore français, 
nous dirions: planche aéro tractée.

La championne du monde
est une amoureuse du coin.



Ce jour-là, nous avions oublié nos planches.










MONUMENTO AL CAMPESINO,

pas loin de San Bartolome,
en plein centre de l'île.

Le Monument aux Paysans
se nomme le Monument à la Fécondité.



Oeuvre de Manrique,
cet assemblage d'anciens réservoirs d'eau de voiliers,
et d'autres contenants pour le moins curieux,
s'élève à 15 mètres
pour célébrer les paysans.

Cela ressemble fort 
à une oeuvre avant-gardiste


Pour m'être documentée,
je puis vous dire que cela représente
un paysan sur une bête de somme.

J'en arrive à comprendre
le déclin du monde paysan.


Parmi ces charmantes maisons
nous avons bien sûr trouvé de quoi
nous désaltérer.

Armand a été victime d'un accident
de pansement.
(Pansement qu'il a voulu, en se pliant en deux,
mettre à un de ses orteils).
Le pansement a gagné !
Véronique, compatissante,
lui sert de portefaix.