CHANGEMENT
11 Mars 2020.
Nous changeons de
manière de vivre.
J’allais écrire :
« Nous changeons de vie »,
mais ce serait faux.
La vie se poursuit,
avec une autre manière de la gérer.
Il y a deux mois, le
Capitaine met la Salamandre en vente,
avec cette
philosophie :
« Si le bateau est vendu, c’est bien ;
s’il n’est pas vendu,
c’est bien aussi... »
Donc, c’est
bien : la Salamandre est vendue,
à un couple
d’Espagnols qui a une bonne manière d’appréhender la vie :
arrêter de travailler
pour voyager.
La question se
pose à présent: que faire ?
Trouver un bateau à moteur, type trawler ?
Acheter une
maison ?
Plus le temps va
passer, et moins nous allons rajeunir.
Les navigations à la
voile deviendront plus difficiles.
Comme nous, la
Salamandre prend de l’âge :
elle a déjà 18 ans,
l’âge de raison, certes,
mais aussi l’âge de
la maturité,
où les ennuis
techniques risquent de faire leur apparition.
Après avoir tiré
moult plans sur la comète,
après avoir envisagé
l’achat d’un bateau à moteur,
l’acquisition d’une
maison dans le sud du Portugal,
c’est vers une maison
en Espagne
que s’est porté notre choix.
Pourquoi
l’Espagne ?
Parce que
l’immobilier est encore moins cher
qu’au Portugal,
et que le barrage de
la langue se fera moins sentir.
Les recherches sur
Internet nous ont dirigées
vers la région de Cadix,
près de la mer, non loin du Guadalquivir,
à moins de 100 Km de Séville.
Il restait aux futurs
propriétaires,
qui avaient fait une
visite approfondie
de l’intérieur du bateau,
à faire une
inspection de la coque.
Les photos suivantes
vous montrent la dernière sortie
de la Salamandre,
avec le Capitaine Armand.
Aux commandes, Armand prouve qu'il sait bien manœuvrer le bateau: ce n'est pas large. |
Raoul, le vendeur, nous assiste. |
Inspection minutieuse. |
Remise à l'eau. |
Un vue sur le lavoir et le linge qui sèche. |
côtoyé des gens dont nous garderons un bon souvenir.