dimanche 6 juillet 2014

AGROPOLI / P A E S T U M

Dans le golfe de Salerne,
Agropoli doit son nom à ses origines grecques.



Nous avons jeté l'ancre au pied du phare.

ça a une tête comme un ballon de foot !!!


Coup d'oeil sur l'Imray: il s'agit de RHIZOSTOMA PULMO,
laquelle peut atteindre 90 cm, mais qui n'est pas réputée pour piquer.
Il est vrai qu'on a envie de leur faire des câlins.


Nous sommes attirés par le port, pour pouvoir aller l'esprit tranquille
 visiter quelques ruines.
Michel et Michèle y sont déjà:
emplacement communal:
Deux jours GRATUITS.








Protège ceux qui sont sur mer...





...protège aussi ceux qui sont sur terre !!!



Les  fondations devraient être solides.


Montons vers la vieille ville.

Le port.


Porte de la citadelle.

Saint Pierre et Saint Paul.

Sus aux sarrasins !
(Sentiment bien chrétien)



Porte du château aragonais.





Teintes des murs au coucher du soleil.




A quelques kilomètres d'Agropoli,

PAESTUM

Fondée en 600  avant JC par des Grecs de Calabre,
elle porte le nom de 

POSEIDONIA,

en honneur du Dieu de la Mer.

En 273 avant JC, les Romains prennent possession de la ville,
qui prend le nom de PAESTUM.

Divers malheurs plus tard, la ville, en zone marécageuse, est abandonnée.
Elle devient peu à peu une cité engloutie et est oubliée pendant près de 1000 ans.

Cette Belle au Bois Dormant revient à la vie, lorsqu'en 1748,
des travaux routiers la redécouvre.


L’amphithéâtre,  coupé en deux par les travaux routiers.


Temple d'Athéna, nommé aussi temple de Cérès.
(Que ces deux déesses, grecque et latine, se débrouillent !)


Temple d'Héra;
nommé la Basilica, à tord, bien sûr....


Encore à admirer: les mosaïques sur le sol.

Temple dédié à Poséidon.
Mais il y a questionnement: ne serait-il pas plutôt dédié à Apollon,
à moins que ce ne soit à Zeus ???

Temple dorique.





Au musée

Protectrice de la Cité, Héra est représentée
tenant la coupe et la grenade,
symbole de richesse et de fertilité.











Fiole à parfum.




La Tombe du plongeur.

Ce sarcophage a été découvert en 1968, dans une nécropole, à quelques kilomètres du site.

Il a été peint entre - 480 et - 470.

Il est exceptionnel par les représentations proposées;
c'est l'unique exemple de peintures décoratives avec des sujets humains,
sur les parois d'un sarcophage.

L'influence étrusque semble présente;
les Etrusques paraient leurs tombes de fresques.

Le mort plonge vers l'inconnu,
des colonnes qui séparent le monde des morts de celui des vivants.

Autour de lui, le festin rappelle que le séjour des morts est nostalgie...


...et que seront regrettés musique, poésie, nourriture et amour.

Photo de l'ensemble du sarcophage.

Quadrige, qui emmène la Victoire sur son char.



2 commentaires:

  1. vu et approuvé, et encore bravo
    André et Armelle de samoa

    RépondreSupprimer
  2. encore un grand merci à vous deux pour les merveilleuses visites guidées, et les commentaires avisés de Mam SOUCHON. Gros bisous à vous deux, bons vents....

    RépondreSupprimer