Nous avons quitté les îles Desertas
samedi 19 Août,
après y avoir passé une journée supplémentaire,
à cause du
mauvais temps.
Mais Samedi, à 10 heures,
quitter les
îles Desertas n’a pas été une mince affaire.
Entre les îles, le vent s’accélérait
fortement,
faisant moutonner la mer alentour.
Sur la Salamandre, il y a eu de la
casse.
Pour les connaisseurs :
Un empannage violent a été la cause
de la casse du chariot de G.V.
Pour les autres :
La pièce qui permet de mettre la
grand-voile
à droite ou à gauche s’est cassée,
justement parce que la dite
grand-voile
a été brutalement propulsée de gauche à droite,
sous l’effet des
vents violents.
Ça commençait bien !
Kestrel et la Salamandre ont eu du
mal à s’extirper
de toute la force des éléments,
et la manœuvre a pris plus
d’une demi-heure.
Une fois hors des perturbations des
îles,
le vent s’est établi à 20 nœuds,
avec des surventes à 25 /28.
Pour faire bref :
Le bateau a bien marché,
puisque nous
avons mis 24 h 45 pour parcourir
les 152 milles (282 Km)
qui séparent les
Desertas des Selvagens.
Si la traversée à été moins pénible
que celle
qui nous a permis de rejoindre Madère,
cela n’a toutefois pas été une
partie de plaisir.
Nous avons été plus que bousculés
par
une déferlante qui a couché le bateau,
projeté ses passagers dans le fond du
cockpit
en leur faisant prendre une bonne douche.
Tout ce qui restait stable dans le
carré a fait un vol plané.
Mais nous sommes arrivés.
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