HISTOIRE DE BOUFFON.
Une histoire que j’aime bien.
Un bouffon dit un jour à son
Seigneur :
« Sire, une excuse peut être
pire qu’une insulte. »
Devant l’air dubitatif du roi,
le bouffon réplique qu’il lui en
donnera la preuve
avant la fin du jour.
Au cours de l’après-midi,
alors que le souverain se baissait
pour caresser son lévrier favori,
le bouffon assène une grande claque
sur le postérieur royal.
Plus que surpris, le roi se redresse
et s’entend dire :
« Oh ! Pardon, Sire,
je
croyais que c’était Sa Majesté la Reine ! »
De trois choses, l’une :
RépondreSupprimer- Soit ce bouffon est un pervers qui profite de son statut de bouffon pour palper un monarque fessier.
Et là, le roi peut écrire « me too » dans le creux de sa main.
- Soit ce bouffon est un menteur, en effet si la reine avait eu quelque indulgence à son égard il s’en souviendrait et ne pourrait confondre la douce chute de reins féminine avec un triste postérieur ; Fut il royal.
Et là, qu’il n’essaie pas d’invoquer Jean Chrysostome car ses menteries sont de toute autre nature.
- Soit, et c’est le pire, ce bouffon est un goujat qui pour faire un bon mot se vante d’une bonne fortune.
Et là, il outrage la reine, et offense la femme.
Tout à la fois, ce bouffon est un triste sire et ce triste sire est un bouffon.
J.C