20 ET 21 AOUT 2022
Après un long silence, le blog reprend du service.
Il ne change pas de nom, puisque la Salamandre, après avoir été le nom du bateau, devient celui de la caravane Eriba de 50 ans, acquise lors de notre dernier séjour en France.
Donc : trial en Andorre.
Quelques inquiétudes avant le départ...
Je sais que la date de ma carte d'identité est dépassée, mais je me rends compte qu'il en est de même avec la date de mon passeport.
Nephthys devrait être vaccinée contre la rage et avoir une puce d'identification.
Les douaniers andorrans sont, d'après les dires, pointilleux.
Munis de notre air le plus candide, nous franchissons la frontière, ce mercredi 17 Août, sans problème.
Nephthys s'est cachée sous mon siège.
Vous n'allez pas y couper....
Quelques notions d'histoire...
Pourquoi l'Andorre existe-t-elle ?
En bref :
En l'an 788, Charlemagne, empereur à la barbe fleurie, comme tout bon écolier est censé le savoir, repousse les occupants musulmans de la région, et créé une zone tampon.
L'hymne andorran débute par cette phrase : « Le grand Charlemagne, mon père, des Arabes me délivra ».
Le contrôle du territoire passe aux comtes d'Urgell,
puis à l’Évêque du diocèse d'Urgell,
en partage plus tard avec les comtes de Foix.
Donc, deux coseigneurs, un laïc et un ecclésiastique.
Des comtes de Foix à Henri IV, en 1607,
un édit établit le roi de France
et l’Évêque d'Urgell coprinces de l'Andorre.
La Constitution est adoptée par référendum en 1993.
Le pays, coprincipauté parlementaire,
fait partie de l'Organisation des Nations Unies.
Il ne fait pas partie de l'Union européenne,
même si l'euro est utilisé.
L'héritage se maintient, puisque le Président de la République française est coprince d'Andorre, avec l’Évêque d'Urgell.
« Les coprinces sont, de manière conjointe et indivisible, le Chef de l’État » stipule la Constitution.
Isolée, l'Andorre est restée en marge de l'histoire européenne, préservant sa neutralité lors de la seconde guerre mondiale, servant de lieu de passage à un grand nombre de fugitifs et d'évadés.
La langue officielle est le catalan, les élus tenant à préserver l'identité linguistique du pays.
Sont parlés, à pourcentage plus faible, l'espagnol, le portugais et le français.
Élevage, cultures, tourisme, sports d'hiver...sont les piliers de l'économie.
Achetée lors de notre dernier séjour en France, la caravane est une Eriba de 50 ans d'âge, considérée comme une remorque, donc sans immatriculation propre.
Elle a eu son heure de gloire, au temps plus ou moins béni des Babas cool.
Actuellement, les Babas sont devenus des Bobos ( de gauche et un peu moins cool ) qui peuvent s'offrir un camping-car.
Toujours est-il que les aficionados prolifèrent et que le prix des Eribas est à la hausse.
Nous sommes tombés
sur un vendeur aussi sympathique qu’honnête, du moins pas
malhonnête...
VISITE
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| Quand je vous disais que c'est tout petit. |
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| La cuisine |
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| Eau courante à l'évier. |
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| Deux feux: un luxe !
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| Banquette bâbord. |
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| Banquette tribord. |
Les deux banquettes se rejoignent pour former un grand lit bien confortable.
La visite est terminée........
Le mercredi 17 Août,
à 3 h 30, faute de pouvoir dormir,
nous n'avons pas levé l'ancre,
mais accroché la Salamandre II à la voiture.
Direction l’Andorre.
550 Km
Nous trouvons le site d'où vont partir les motos.
Un parking nous permet de nous installer.
Une source est à 30 mètres.
Nous sommes à Pal,
au col de la Botella.
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| N'est-elle pas belle, notre installation ? |
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| Preuve que les vaches utilisent ce parking: le bousier ne s'y trompe pas. |
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| Bernard et Jacqueline ont abandonné leur bateau à Toulon pour venir nous rejoindre. |
Nous sommes partis la fleur au fusil, ignorant superbement que nous allions monter à 2000 mètres...
Pantalons courts et chemisettes....
Une veste en polaire, toutefois...
Nous avons eu FROID +++ durant la nuit.
Nephthys s'est glissée dans mon duvet.
Au matin, direction la frontière, où un Carrefour nous a fourni couvertures et pyjama.
De gros nuls !!!
AUTOUR DU SITE
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| Même à 2302 mètres, l'art est présent. |
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| Le parking vu de haut. |
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| Pas d'erreur, des chevaux empruntent la route. |
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| Vautour ? Aigle ? ( Au milieu de la photo ) |
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| Près de la route, une solitaire. |
NOUS SOMMES VENUS POUR
LE TRIAL.
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| Conseil: "Alors, tu fais comme ça..." |
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| "Ou alors, tu fais autrement...." |
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| Bernard. |
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| Derniers réglages. |
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| Didier, qui vient d'Albi. |
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| Prêts pour le départ. |
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| C'est parti ! |
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| Zone N°3. Nos champions n'y sont pas. |
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| Vers l'Espagne. |
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| Vers la France. |
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| Plus bas, notre campement. |
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| Reste d'un marcheur qui a perdu son chemin. |
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| J'ai descendu tout ça en une bonne heure. |
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| En route vers la zone N°3. |
Qu'en est-il dans l'Eriba ?
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| Tu prends un tabouret sur lequel tu colles un anti-glisse. |
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| Tu retournes le tabouret. |
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| Tu y places un seau. |
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| Tu places dans le seau un sac plastique dans lequel tu mets des granulés (appelés pellets) servant pour le chauffage. |
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| Tu recouvres l'ensemble. |
Aucune odeur, absorbée par le bois.
Merci pour ce récit de vos nouvelles aventures, que nous retrouvons avec plaisir.
RépondreSupprimerBises à vous deux et gratouille aux animaux.