Une semaine de passée au mouillage à BONIFACIO en attendant une fenêtre météo favorable. Nous avons joué les touristes moyens, puis profité même pour y effectuer un petit bilan sanguin pour moi. Bref une bonne semaine dans un très joli coin de "France", avec des gens extrèmement sympathiques.
Lundi 23 avril 2012, O7 H 3O.
Nous sortons du goulet de BONIFACIO, avec déjà un peu de vent nord/nord ouest et un problème d'enrouleur de grand voile. Celle-ci est coincée. Tire, pousse, enroule, déroule, gueule, engueule, retire, repousse, redéroule, regueule, pour enfin , dix bonnes minutes plus tard, sortir cette p..... de grand voile qui ne voulait rien savoir.
Une fois les voiles sorties, nous empruntons le chenal des grands cargos en suivant le balisage, qui même s'il nous allonge le trajet, nous met en confiance pour le passage des Bouches, d'autant que le vent commence fortement à monter, beaucoup plus que les prévisions météo. Mais de toutes les façons, nous y sommes, alors allons-y !!!
Passés les LAVEZZI, nous "capons" vers le sud en direction de l'archipel des Maddalena, ou je passe sur les effets venturi entre les iles. Nous enregistrons des rafales à plus de 35 Nds ( 65 Km/ h ) et des pointes de vitesse à plus de 9 Nds. ( 17 Km/h )
A ces vitesses, nous atteignons rapidement l'isola TAVALORA, où nous allons mouiller derrière l'île, dans la baie de Porto dela Taverna (ça en dit long pour un marin). Un petit mot sur les iles et paysages, rencontrés qui, bizarement ne sont pas comparables à ceux de la Corse à 2O Mn de là.
C'est bien fatigués que nous mouillons en un endroit sûr, et magnifique, après avoir parcourus 50 Mn.
Mardi 24 avril 2012, 08 H 30
Nous quittons Porto dela Taverna, en rencontrant le même problème d'enrouleur de grand voile, que la veille. Il va vraiment falloir trouver le bon modus opérandi pour cette manoeuvre simple. Nous reprenons la route au sud en nous positionnant au large de manière à passer de cap en cap. Mais le vent N/NO fraichit avec des pointes à 4O Nds ( 74 Km/h ) et une houle qui commence à se former et faire embarder la Salamandre.
En améliorant l'équilibre du bateau par un réglage des voiles à "la Jean Louis", le pilote automatique tient le bateau et nous atteignons le record de 9, 6 Nds ( 19 Km/h ), vitesse jamais atteinte auparavant.
Dans ces conditions, nous fatiguons assez vite, et Brigitte accumule de la fatigue, et la prudence nous mène à trouver un mouillage de bonne heure (16 H OO), à Cala Gonone, d' où nous alimentons en ce moment même notre blog. La nuit a été assez épouvantable, avec un vent soudain de 23 H 00 à 03 H 00, qui a soufflé avec des pointes à 45 Nds ( 83 Km/h ), nous empêchant de dormir et de récupérer une bonne partie de la nuit.
A part celà l'endroit est très beau, avec des autochtones serviables et apparemment sympas.
A bientôt.