L'ESTANIOL

Mercredi 15 Juin

Réveil en fanfare  :

« Le vent va se lever, nous ne serons pas abrités, on dégage ! »

L’œil encore hagard, je n’ai pas le temps de me refaire une beauté . . .

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Quelle belle expression, quand j’y songe . . .

Peut-on refaire au matin ce qui s’est défait pendant la nuit ?

Une amie me disait (Et j’y pense encore) :

 « Après 50 ans, c’est tous les jours qu’il faut s’occuper de soi ».

 15 ans après, cette sentence doit toujours être valable,

puisque je reste dans la catégorie des plus de 50 ans. 

Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage,

 pour réparer des ans l’irréparable outrage.

(Formidable ! ça colle !!

Mais que Boileau et Racine me pardonnent.)

C'était notre page philosophie . . .

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Or donc, à l’abri !

L’idéal serait d’aller vers Palma, (A 20 Milles)

mais nous faisons halte dans le port de Colonia, (A 1 Mille)

 où l’ancre est jetée une fois, puis levée, puis rejetée . . .

Le sol est constitué d’une dalle de pierre, 

et le Capitaine craint que le mouillage ne tienne pas

 avec les 30 Nœuds de vent annoncés.

Nous décampons pour

 Puerto de S’Estagnol,

où l’ancre s’accroche dans le sable.

 

Quelques particularités:

Des poteaux de bois
pour les fils électriques.

Ou les Espagnols sont stricts sur la moralité,
ou il y a un problème de traduction.

Les cormorans sur leur bout de caillou.