PALMA

PE – NI – BLE

Nous attendions du vent,

Nous eûmes de la houle . . .

Et ce, pendant deux nuits.

Bien évidemment, la houle résiduelle était  perpendiculaire au vent,

faisant rouler le bateau et ses occupants.

D’une part : berk, berk, berk . . .

D’autre part : gling, gling, gling . . .

Alors tu te lèves, tu cherches le pourquoi du bruit, 

tu le trouves lorsque tu as de la chance, 

tu fais en sorte que cela cesse, tu te recouches.

Et puis : tap, tap, tap . . .

Alors tu te relèves, tu recherches le pourquoi . . . etc etc . . .

Le problème, avec les objets (qui ont certainement une âme) 

est un problème digne de la physique quantique. 

Lorsqu’un objet se sait observé, 

il se tait, se cache, et modifie sa trajectoire.

Alors, tu cherches, tu écoutes, tu spécules sur l’origine du bruit,

 tu ne trouves pas, tu pestes . . .

Il est 4 heures du matin, tu ne te recouches pas et tu déjeunes.

Il était donc 7 heures ce matin,

en ce Vendredi 17 Juin,

lorsque la Salamandre a quitté son mouillage rouleur 

pour prendre la direction de PALMA.

4 h 30 plus tard et 21 Milles plus loin,

l'ancre est jetée devant la cathédrale.

Un monstre, parmi tant d'autres, qui rentre au bercail.

Dans le port, quelques petits navires.
Balade à l'intérieur du port pour acheter de l'essence pour le moteur de l'annexe.
Nous n'irons pas plus loin.
3 milles, soit 5,5 Km sépare la Salamandre du fond du port,
où nous pouvons amarrer l"annexe.

Pour la beauté du ciel nuageux.

Bou...c'est gros !

Nous sommes seul au mouillage.
Nous avons trouvé au moins une raison : la distance à parcourir pour arriver au port.

Envol du cormoran que nous avons dérangé.

Nous quittons les abords de la grande ville

pour jeter l'ancre à quelques milles,

au port de 

SAN ANTONIO DE LA PLAYA.

Nous sommes près de l'aéroport,

où les avions décollent et atterrissent 

toutes les deux minutes.

Impressionnant.

Nous ne serons pas en retard pour accueillir

Evan, le petit-fils d'Amand,

qui sera notre mousse pendant 5 semaines.