jeudi 17 novembre 2016

RETOUR VERS ALGUADULCE



RETOUR VERS AGUADULCE


OU


NOUS AURIONS DÛ ECOUTER CYRIL


Comme certains nous ont demandé si nous avions transité par Sydney
pour avoir mis 16 h 15 pour rejoindre la Salamandre,
je vous fais part de nos péripéties.


( Je vous rappelle que Sydney est en Australie, 
mais que ce n’en est pas la capitale ;
qui est ??? . . . )


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En voiture:
Toulon - Marseille-Marignane

En avion: 
Marseille-Marignane - Paris-Orly
Paris-Orly - Malaga

En car :
Malaga - Aguadulce



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- « Je viens vous chercher pour 6 h 30 », annonce Cyril, 
la veille du départ.


- « 7 h suffira, mais coupons la poire en 2, disons 6 h 45 »


Le lendemain, jour du départ, Cyril est plus qu’à l’heure.


Au lieu de sonner chez Moreno, 
il carillonne chez Moretti, ou un nom similaire...


Bref, à l’heure dite, nous sommes en voiture, direction Marignane…


Le lundi est un jour de moindre circulation sur l’autoroute, 
excepté le 14 Novembre, 
où nous avons dû subir ralentissements, 
bouchons et autres perturbations…


Cyril nous dépose devant le terminal à 8 h 45, 
soit ¾ d’heure avant le départ de l’avion.


Lors de l’enregistrement, nous apprenons que nous sommes  
sur une liste d’attente ; 
nous nous étonnons : les billets sont pris depuis des mois.


Nous allons voir le gentil monsieur qui s’occupe des cas similaires.


En effet, plus de place sur le vol espéré.
( Ce n'est pas dit, mais il fallait arriver plus tôt. )


Il va falloir attendre le vol de 11 h 35.


L’avion pour Malaga décolle à 14 h 10. 
Aurons-nous le temps de récupérer les bagages,
 de les faire réenregistrer, 
de passer aux détecteurs de mensonges et autres contrôles ?


Mais oui, mais oui….


« Nous vous offrons un petit déjeuner. »


Voila qui est sympa !


« Vous avez aussi droit à une compensation financière ».


Ah ! Encore plus sympa !


« 250 €… par personne ! »


. . . . .


Nous apprenons une technique d’Air France, 
cogitée par de grosses têtes pensantes :


Tu sur-bourres les avions ; comme il y a toujours des absents, 
l’avion part au complet malgré les défections. 
Il est plus économique d’offrir des compensations financières.


M’as-tu suivie ? 


Comme Marseille-Paris a coûté 177,38 € pour nous deux,
 j’ai quelque peine à voir le bénéfice engrangé par Air France 
en ce qui nous concerne.


Mais il n’est pas question d’ergoter ; 
nous filons au guichet avec la carte bleue
 pour un transfert de fonds, 
avant d’aller nous sustenter sur le compte de la Compagnie.


( Café, croissant, jus de fruit )


Arrivés à Paris à 13 h, nous apprenons que le vol Vueling 8171, 
à destination de Malaga aura du retard.
 Une heure, pour être précis.


Aïe !


17 h à Malaga. 
Un bus pour la estacion de autobus…
Fissa, fissa…


Pourrons-nous prendre le car de 18 h qui relie Malaga à Aguadulce, 
pour arriver à 21 h ?


( 200 Km séparent les deux villes )


Trop tard !!!


Devant nos yeux, nos yeux hagards, le car démarre.


Prochain voyage : 19 h, mais jusqu’à Almeria.
Arrivée 22 h


Bus Almeria-Aguadulce : 22 h 30


Arrivée à Alguadulce : 22 h 45


Il reste encore un Km à faire à pied.


23 h : nous déposons nos valises.


Nous sommes attendus par les équipages de Kestrel 
et de la Lutine pour un repas.
( Presque un réveillon )



Joie de se retrouver.


Au lit à 1 h 30.




Même si, quoi que nous fassions, une journée compte 24 heures, 
le 14 Novembre aura été une longue journée.


La face du monde aurait peut-être été changée 
si nous avions écouté Cyril, 
et que nous soyons partis à 6 h 30 de Toulon.


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Mardi : je cours les magasins avec Véronique et Martine 
pour acheter un extracteur de jus.


Mercredi : reprise de la gym.


C’est autre chose que les cours d’Eddy à Monastir !


Lundi prochain : nous partons trois jours pour Grenade.


Vous aurez droit à un reportage.

















1 commentaire:

  1. L'Inutile...
    Long le chemin et nombreuses les embûches pour celles ou ceux qui souhaitent se rendre à Santiago (de Compostelle), certains arrivés là en ont plein la coquille, d’autres (rares mais plus valeureux, sans doute en recherche d’épreuves) viennent d’inaugurer un nouveau pèlerinage en poussant bien plus Sud, jusqu’à Agualulce.
    Vous reconnaîtrez sans peine ces pèlerins de l’extrême qui délaissant la coquille ont choisi pour signe de ralliement une jolie petite salamandre.
    J.C

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