Un
nom à retenir à Lanzarote:
celui de César MANRIQUE.
Né en 1919 à
Arrecife,
après des études à l’académie des Beaux-Arts à Madrid,
après des
expositions en Espagne comme à l’étranger,
il revient à Lanzarote en 1966.
Parent pauvre,
« Cendrillon des Canaries »,
l’île fait ses premiers pas
dans le
développement touristique.
Manrique
s’engage pour préserver
le patrimoine naturel et culturel de l’île.
Son
idéologie esthétique est art – nature / nature – art ;
où comment intégrer
la beauté artistique dans la nature ;
comment sauvegarder et promouvoir
l’architecture populaire
et traditionnelle de Lanzarote,
tout en préservant les valeurs de la culture locale.
Mais comment
vendre ses projets
lorsque l’on a que des toiles
et des sculptures à son
actif ?
Comment faire comprendre que l’Art
est aussi un produit qui permet
d’attirer le touriste ?
La chance de
Manrique a été d’avoir
comme interlocuteurs
des hommes politiques qui ont adhéré à ses idées,
au-delà de la durée de
leurs mandats électoraux.
FONDATION CÉSAR MANRIQUE.
Ce qui est à
présent la Fondation,
institution culturelle privée visant à conserver, à
étudier
et à propager l’œuvre de Manrique,
se situe dans les murs de ce qui a
été sa demeure
à Tahiche, à quelques Km d’Arrecife.
La maison
est construite sur un terrain de 30 000 m²,
s’étendant sur une coulée de
lave
issue des éruptions de 1730 – 1736.
Le bâtiment
est érigé sur cinq bulles
volcaniques naturelles
volcaniques naturelles
de grande taille et présente
1 800 m²
de surfaces habitables,
de surfaces habitables,
1 200 m² de jardins et de terrasses.
Six mois
après l’inauguration de la Fondation,
César Manrique
trouvait la mort dans un
accident de voiture.
Il reste le
héros mythique de Lanzarote.
Si je reste
imperméable à ses tableaux et à ses sculptures,
j’admire profondément
l’humaniste
et son œuvre au sein de l’île.
A l'entrée, "les Jeux du Vent". |
Le portail, où sont imbriquées les initiales de C. Manrique. |
"Energie de la Pyramide". 1991. |
"Le Triomphateur". 1989 |
Dans les jardins, les murets traditionnels de protection des cultures. |
Dans la cour d'entrée de la maison.
A l'intérieur,
des œuvres de Picasso et de Miro.
Vue sur la lave, par les verrières du premier étage, |
D'autres œuvres.
A voir en fonction de votre subjectivité . . .
Les Jeux du Vent, version moderne. |
"Hommage à la Mer". 1974. |
L'auteur se nomme Gerardo Rueda. |
Reconnaissable: un dromadaire signé Manrique. |
"L’œil Cosmique". Bombe volcanique et cristal. 1992. L'année où Manique à pu, en effet, le contempler de près. |
A l'étage inférieur, les bulles volcaniques sont reliées par de petits couloirs creusés dans le basalte de la coulée de lave. |
La lumière est donnée par un trou dans le plafond. |
La piscine est au niveau inférieur. |
Près de la piscine,
le barbecue
et le salon de jardin.
Pas très feng-shui ! |
Une chaise. |
De la lave, des deux côtés de la verrière. |
"Je pense que nous assistons à un moment historique
dans
lequel le danger même de la destruction
de l'environnement est si évidente
que nous
devons entrer dans une nouvelle
responsabilité avec respect."
Ces paroles datent de 1987.
Qu'avons-nous fait depuis ?
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