jeudi 21 septembre 2017

César MANRIQUE



Un nom à retenir à Lanzarote:

celui de César MANRIQUE.




Né en 1919 à Arrecife, 

après des études à l’académie des Beaux-Arts à Madrid, 

après des expositions en Espagne comme à l’étranger,

 il revient à Lanzarote en 1966.


Parent pauvre, « Cendrillon des Canaries », 

l’île fait ses premiers pas 

dans le développement  touristique.


Manrique s’engage pour préserver 

le patrimoine naturel et culturel de l’île.

Son idéologie esthétique est art – nature / nature – art ; 

où comment intégrer la beauté artistique dans la nature ; 

comment sauvegarder et promouvoir 

l’architecture populaire 

et traditionnelle de Lanzarote, 

tout en préservant les valeurs de la culture locale.


Mais comment vendre ses projets 

lorsque l’on a que des toiles 

et des sculptures à son actif ? 

Comment faire comprendre que l’Art 

est aussi un produit qui permet d’attirer le touriste ?



La chance de Manrique a été d’avoir 

comme interlocuteurs  

des hommes politiques qui ont adhéré à ses idées, 

au-delà de la durée de leurs mandats électoraux.




FONDATION CÉSAR MANRIQUE.









Ce qui est à présent la Fondation, 

institution culturelle privée visant à conserver, à étudier

et à propager l’œuvre de Manrique, 

se situe dans les murs de ce qui a été sa demeure

 à Tahiche, à quelques Km d’Arrecife.


La maison est construite sur un terrain de 30 000 m², 

s’étendant sur une coulée de lave 

issue des éruptions de 1730 – 1736.



Le bâtiment est érigé sur cinq bulles 

volcaniques naturelles 

de grande taille et présente 1 800 m² 

de surfaces habitables, 

1 200 m² de jardins et de terrasses.



Six mois après l’inauguration de la Fondation, 

César Manrique 

trouvait la mort dans un accident de voiture.



Il reste le héros mythique de Lanzarote.



Si je reste imperméable à ses tableaux et à ses sculptures,

 j’admire profondément l’humaniste 

et son œuvre au sein de l’île.




A l'entrée, "les Jeux du Vent".






Le portail, où sont imbriquées les initiales
de C. Manrique.


"Energie de la Pyramide".
1991.


"Le Triomphateur".
1989







Dans les jardins,
les murets traditionnels de protection des cultures.
























Dans la cour d'entrée de la maison. 












A l'intérieur,
des œuvres de Picasso et de Miro.










Vue sur la lave, 
par les verrières du premier étage,








D'autres œuvres.
A voir en fonction de votre subjectivité . . .




Les Jeux du Vent,
version moderne.


"Hommage à la Mer".
 1974.

L'auteur se nomme Gerardo Rueda.

Reconnaissable:
un dromadaire signé Manrique.

"L’œil Cosmique".
Bombe volcanique et cristal.
1992.
L'année où Manique à pu, en effet, le contempler de près.


A l'étage inférieur,
les bulles volcaniques sont reliées
par de petits couloirs creusés dans le basalte
de la coulée de lave.


La lumière est donnée par un trou dans le plafond.












La piscine est au niveau inférieur.











Près de la piscine,
le barbecue 


et le salon de jardin.









Pas très feng-shui !
























Une chaise.

De la lave, des deux côtés de la verrière.


"Je pense que nous assistons à un moment historique 
dans lequel le danger même de la destruction 
de l'environnement est si évidente
 que nous devons entrer dans une nouvelle 
responsabilité avec respect."

Ces paroles datent de 1987.
Qu'avons-nous fait depuis ?



















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