samedi 9 juin 2018

BALADES. Deuxième jour.




Pluies ce matin . . .

Le brouillard va nous accompagner
durant toute cette deuxième journée 
de parcours de l'île.



Sur la colline . . .

. . . et puis sur la route.


Recyclage de ferraille.

Moutons.


















































LE GAROE.


Sur une île où il n'y a pas d'eau,
la nature a compensé ce manque.



Le garoé, où l'Arbre Saint, 
vénéré par les premiers habitants de l'île,
est un "arbre-fontaine",
où les aborigènes récupéraient à son pied
l'eau des brumes et du brouillard.

Il s'agit d'un laurier endémique,
du nom complexe de Ocotea foetens,
dont le bois à une odeur fétide
lorsqu'il est coupé,
d'où son nom.

Localisé dans les forêts humides,
l'arbre capte le brouillard d'altitude,

le nuage restant bloqué
 contre la falaise.
Puis, il redistribue l'eau,
recueillie dans des réservoirs.


L'arbre d'origine, celui qui était vénéré
par les Bimbaches, a été déraciné en 1610.
Celui-ci a été planté en 1949.
Nous sommes allés dessous et il y pleut.
Des bassins, creusés contre la falaise,
recueillent l'eau.



Production d'eau maximum
par jour: 2.000 litres.
Il n'y a pas de zéro en trop,
j'ai bien écrit 2 m3.



D'après une gravure de 1683.

"Les habitants d'El Hierro, 400 ans après qu'un ouragan ait déraciné le mythique "Garoé" gardent intacte sa mémoire
et regardent le futur comme le regardaient leurs ancêtres.
Nous continuons à chercher l'eau dans la nature:
la fontaine de la vie."



Au lieu-dit los Dornajos . . .

. . .un abreuvoir est alimenté
par l'eau qui tombe du cyprès,
qui sert de condensateur,
sur une dalle inclinée.



























LE MIRADOR DE LA PENA.




1989
Oeuvre de César MANRIQUE,
qui, ici comme à Lanzarote,
a conjugué avec bonheur
art et nature.







Le mirador est à 1000 mètres d'altitude.
Vue sur la gauche, sur la côte d'El Golfo.

Vue devant.
Je vous l'ai dit, il y a du brouillard.

Vue sur la droite,
sur les îlots de la Roque de Salmor.

















Jardins de plantes endémiques.


Derrière les rochers, quelques biquettes
font couleur locale.






Le restaurant.

L'intérieur du restaurant.
Le menu est à 15 €.




















Comme toutes les œuvres de Manrique,
le Mirador de la Pena 
épouse parfaitement le paysage.




LES PISCINES NATURELLES.

Celles de La Maceta.












La mer, en remontant, couvre le bassin.
Il est alors dangereux de s'y baigner.

























Celles du Charco los Sargos











Attention à la vague . . .

Oups ! Le pêcheur que l'on aperçoit
ne semble pas bien grand
face à l'écume de la vague.





Quand avez-vous vu pour la dernière fois
un champ de coquelicots ?

Le chemin de la vierge,
sur 26 Km,
traverse une partie de l'île.

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