Il était donc midi,
le Jeudi 25 Avril,
lorsque la Salamandre et son équipage
ont quitté le mouillage de Vila Baleira,
à Porto Santo.
Direction:
Santa Maria,
la première île des Açores
en arrivant du Sud.
Un des postes de surveillance du Capitaine. |
Adieu à Porto Santo. |
Parfois, les prévisions météorologiques
s'avèrent.
Nous avons eu, dans l'ordre:
1) Du vent de travers,
juste ce qu'il faut pour être un petit peu patraque.
2) Presque pétole.
"Gréons le spi", lance le Capitaine, plein d'humour.
Le Spi est resté en place pendant 13 heures,
jusqu'à 8 heures, le dimanche matin.
3) Pétole.
Même le spi ne veut rien savoir.
"Mettons le moteur en marche",
annonce le Capitaine.
Aussitôt dit, aussitôt fait.
Et c'est comme cela, qu'en plein Atlantique,
nous avons profité de l'eau chaude fournie
pour prendre une douche.
4) Vent de face pour terminer,
en ce Lundi matin.
Nous sommes à l'aube du quatrième jour. Lever de soleil, dans un ciel dégagé. Des dauphins, qui savent que la vie est Joie, font des bonds à l'avant du bateau. Merveilles que nous offre la vie. |
Appel par VHF à la Marina,
qui nous confirme que nous pouvons nous installer
où nous le désirons,
et que les formalités seront faites le lendemain.
Il est 19 heures,
lorsque nous nous installons dans la Marina
de la capitale de Santa Maria,
Vila Do Porto.
Nous aurons parcouru 502 Milles
( soit 930 Km )
en 4 jours et 7 heures.
Nous mettons les pendules à l'heure:
les Açores sont dans le fuseau horaire
GMT - 1.
Il y a 2 heures de moins qu'en France.
Retour de pêche. |
"Terra incognita", s'exclame Armand. |
Photos prises par Marie-Pierre,
au cours de la traversée de Kestrel.
Plus pétole que ça
va être difficile à voir.
A l'arrière de Kestrel, on voit les remous causés par l’hélice. |