Nous avons décidé de quitter VULCANO Lundi, un temps un peu moins beau s’annonçant. Direction CEFALU, 50 milles à parcourir… Nous sommes prévoyants : Marie-Noëlle
arrive le 3 Août, il serait malséant qu’elle ne visite que l’aéroport de
Palerme, si nous n’étions pas au rendez-vous…
Dimanche, dans la soirée, un orage se déclare, accompagné
d’une bonne pluie, qui lave le bateau…
Au cours de la nuit, rebelote…éclairs, tonnerre…. En un mot,
nous essuyons notre premier orage, dans cette crique si tranquille, faite de
tuf volcanique….
« Essuyer » est le mot, puisque des fuites
perdurent au niveau des panneaux vitrés que, malgré moult colmatages, Armand
n’a pu rendre étanches
Il est 1 heure, le Capitaine met le moteur en marche, pour
parer une brusque montée du vent, possible au cours d’un orage ; l’alarme
d’évitage est en fonction, sonne, sonne à nouveau, sonne … Ca sent le soufre.... Armand s’installe dans le carré … Je songe à
Romain et à son coup de foudre ( Non, je n’évoque pas là une histoire
d’amour ! )
Mais EOLE est toujours
en RTT... ZEUS a donc pris la
relève, histoire de nous faire savoir qu’il faut toujours composer avec les
Dieux, fussent-ils de l’OLYMPE ou
non…
3 H : l’orage est passé… Mais la houle nous secoue de
droite, de gauche, puis de gauche, de droite, puis…. Les vagues tapent sous la
jupe du bateau… Allez donc dormir avec
ça !
6 H : aussi bon lever l’ancre, fatigués d’être restés
la nuit dans une essoreuse à salade… Nuit presque blanche…
6 H 30 : Oh ! Le bel orage !! Ah ! La belle pluie !!! Le déluge, vous dis-je !!!! Le temps d’aller chercher les vêtements de
pluie toujours à portée de main, et qui commençaient à se couvrir de poussière,
et nous voilà sur le pont, courageux au milieu de la colère de ZEUS !
Nous avons le vent en plein nez ( un petit 5 Nds ) un petit
bout de grand voile accompagne le moteur qui va marcher jusqu’à CEFALU ....Nous n’avons pas la
forme pour tirer des bords, en vrais marins qui se respectent. Au loin, des
masses nuageuses menaçantes ne présagent rien de bon, et à 5 milles de
l’arrivée, nous essuyons un nouvel orage qui déchaine d’un seul coup les
éléments, la mer et le vent… L’anémomètre passe de 5 à 35 Nds ( Salut EOLE ! ) ; sans oublier la
pluie, qui balaie le pont… et s’infiltre à l’intérieur du bateau. Enfin, nous
voyons CEFALU et aussi soudainement
que l’orage est arrivé, tout se calme.
Plus de vent, la mer s’aplatit. Seule une petite houle persiste…
Ah ! Armand
remonte les cannes, et aperçoit derrière le bateau une bonite qui fait du
surf…. Elle sera au menu du repas du soir….
Nous jetons l’ancre près de la jetée.
Quelques difficultés pour le mouillage, l’ancre refusant
d’accrocher à plusieurs reprises, d’autant que pendant la manœuvre, le vent se
remet à souffler.
Il est 14 H, l‘heure d’une sieste que nous jugeons méritée…
CEFALU
Ville fondée à la fin du Vème siècle av. JC par les Grecs,
successivement occupée par les Romains, les Arabes, et les Normands, en 1063. A
partir de 1194, la ville fait partie de l’Empire Germanique des HOHENSTAUFEN.
Le promontoire rocheux, au N/W, de 269 m, cache, du port, la ville |
L'orage permet de voir de belles choses.... |
A l'Est de la baie |
Un chantier naval, le port |
CEFALU |
Ses rues.... |
Marchand de fruits et légumes |
LA CATHEDRALE, construite à partir de 1131. Deux grosses tours normandes, surmontées de petits clochers ajoutés au XVème |
Des Maîtres dans l'art de la mosaïque, venus de Constantinople, sur l'invitation de ROGER II, roi de Sicile, ont adapté leur art décoratif byzantin traditionnel. |
LE CHRIST tient l'Evangile de Jean: " Je suis la lumière du monde, ceux qui me suivront n'erreront pas dans les ténèbres, mais ils auront la lumière de la vie " |
Bonjour de Yann et Claudie sur Awel Mat à Pylos Ouest Péloponnèse.
RépondreSupprimerEn 2008 à Vulcano, j'ai passé la même nuit sous l'orage à veiller dans le cockpit. Par chance, le voilier derrière moi est parti et j'ai pu dérouler beaucoup de chaîne et tenir mon mouillage.
Alors, Cefalu, c'est aussi beau que ce que je vous avais présenté ??
Et le petit car pour revenir avec les courses, il existe toujours ??
Bises à vous deux
Yann et Claudie