lundi 14 mai 2018

LOS GIGANTES: aller et retour


En quittant la Marina del Sur,
nous sommes donc remontés 
vers le Nord-ouest de l’île,
pour trouver un endroit épargné par la houle.

L’ancre est donc jetée à Spaghetti Bay,
où nous avons passé une demi-journée
et une nuit bercés par la houle
qui nous a joué sa symphonie,
laquelle est plus belle la nuit, 
lorsque la seule envie que nous ayons 
est celle de dormir.

Mais voila :
les assiettes faisaient des claquettes,
les verres s’entrechoquaient,
la bouteille (de vin blanc) jouait du tambour
contre la paroi du réfrigérateur . . .
Même les œufs  durs dans une assiette
ont joué la sérénade . . .

Tout cela est EPUISANT.

Il convient, c’est ma philosophie,
d’accepter ce qui ne peut être changé.

Mais cela n’empêche pas d’en avoir
M A R R E  !

Au matin, point n’est besoin d’un conseil de guerre
pour prendre la décision de décamper.

Direction le Nord – ouest.
Et là, nous avons tenté de trouver 
un mouillage abrité.

Départ de Spaghetti Bay . . .avec soulagement.


LesGigantes : la ville












Devant las Gigantes ?


C’était passer de Charybde en Scylla.


( Je vous rassure, nous ne nous sommes pas téléportés
dans le détroit de Messine . . .)




















Los Gigantes est aussi le nom
de ces impressionnantes falaises de basalte 
formant une barrière de 8 Km.

Hauteur: 500 ou 600 mètres,
( selon les sources. )




Alors plus au Nord, peut être ?


Le Capitaine à la barre . . .
. . .enfin, au pilote.

De Nord en Nord,
nous sommes arrivés à la Punta de Teno,
l’extrémité Nord – ouest de l’île,
en longeant les falaises géantes de Tenerife.






Quelque chose de bon à manger attire les mouettes.


En haut de la montagne, MASCA,
le but de notre première sortie.


 Stop: on s'arrête
et on jette l'ancre.
Punta de Teno,
extrémité NO de Tenerife.

L’ancre est jetée.
Le vent d’Est se met à souffler.
Nous ne sommes plus protégés par les falaises.
Des rafales à 30 nœuds . . .
Allez, on décampe . . .
Mais relever la chaîne n’a pas été
 une mince affaire :
deux mètres de remontés,
une rafale,
trois mètres de redescendus . . .

Le bateau faisait des embardées et le guideau, 
qui n’a pas apprécié
le traitement, a disjoncté deux fois.

L’ancre est enfin sortie de l’eau.

Nous admirons Christian qui relève l’ancre
 manuellement,
alors que Véronique est à la barre.

Demi - tour.
Direction le port de Los Gigantes.



Sur la route, les balades - touristes.

Distraction du jour: le marinero donne à manger aux mouettes,
devant les touristes esbaudis qui prennent des photos.














C’est un peu avant le port de los Gigantes
que nous trouvons un abri idyllique.

Mine de rien, nous aurons parcouru 26 Milles.

Côté bâbord. 


Côté tribord.
























Plus que ce que nous devrons parcourir
pour nous rendre à la Gomera.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire