Départ de La Gomera
ce matin, Mardi 24 Juillet.
Du vent, jusqu'à 25 Nœuds,
puis, d'un seul coup, d'un seul,
plus de vent du tout.
Ce qui s'est traduit par 4 heures de moteur.
L'ancre est jetée à Las Galletas,
au Sud de Tenerife.
Mercredi:
Un peut plus au Nord,
"à l'abri" de la Montana Roja,
la Montagne Rouge
qui nous protège à peine des 20 Nœuds de vent.
Jeudi:
Sortie en annexe jusqu'à la plage,
malgré le vent.
Difficultés pour hisser cette grosse vache
(Pardon)
à fond rigide, sur la sable.
Quelques centaines de mètres parcourus;
pas de tranquillité d'esprit:
la marée est montante.
Ne va t-elle pas entraîner l'annexe ?
Bref, demi tour.
Vendredi:
Des rafales à 28 Nœuds.
Notre unique voisin a levé l'ancre,
et semble avoir pris la direction de Gran Canaria.
Nous sommes seuls. (Sniff !)
Nous resterons à bord.
De toute façon, il n'y a pas de supermarché en vue.
Il n'y a plus de pain,
et nous avons attaqué le dernier paquet de biscottes.
Si nécessaire, Armand fera du pain
avec de la farine de blé et du gofio.
Il reste trois tomates, un vieux bout de chou,
un demi concombre et un avocat.
J'oubliais les trois citrons:
nous sommes parés contre le scorbut !
Armand a sa réserve de cochon dans le réfrigérateur.
Armand a sa réserve de cochon dans le réfrigérateur.
Je ne tiens pas compte des réserves de riz et de pâtes.
Je me marre . . .
tout cela ressemble à un testament.
Si nous voulons bien croire la météo,
dimanche serait un bon jour
pour rejoindre Gran Canaria.
10, 11 heures de navigation.
Prévoir les harnais de sécurité,
fixés à la ligne de vie,
la bien nommée.
Que du bonheur, quoi . . .
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