jeudi 4 mai 2017

BIS REPETITA . . OU PRESQUE . .



Jeudi 4 Mai.

Nous laissons l’annexe à la Marina, 
moyennant finance.

C’est toutefois plus prudent. 
Un aimable pêcheur nous a signalé hier qu’il n’était pas prudent de laisser l’annexe sans surveillance.

Nous insérons nos passeports 
dans le détecteur de mensonges,
 pour passer la frontière entre l’Espagne
 et le Royaume Uni, 
afin de finaliser la location de la voiture 
qui nous permettra, en Juin, de quérir Alicia à Malaga. 

Refaire la route en sens inverse avec le bateau 
n’est pas vraiment une perspective enchanteresse. 
La côte et moche, et il y a peu d’abris.

En face de la frontière, côté espagnol, 
nous nous installons devant une salade, 
une fricassée de poissons-calmars-crevettes,
 plus verres de bière évidemment . . .

Ensuite, quelques emplettes à Mercadona.

Nous voilà de retour à l’annexe, chargés comme les mulets que nous sommes.

Et là, je vous le donne en mille ( Emile ! ) : 
« Où sont mes clés ? ? ? »

La question est  formulée par le Capitaine, 
qui prend alors conscience qu’il n’a plus sa veste, 
dans la poche de laquelle se trouvaient les clés . . .

Quid ? ? ?

Avant que le désespoir ne me prenne 
et que je me mette à sangloter, 
nous visualisons le trajet effectué. 

La veste était sur le dos du chef à l’aéroport.
 Il a donc dû l’oublier au restaurant.

Nous laissons les sacs de courses dans l’annexe, 
et refaisons en sens inverse le chemin parcouru, 
pour récupérer ladite veste avec les clés.

Nous avons beaucoup marché ce matin.

Nous avons une vie pleine de péripéties.


Derrière la jetée, la piste de l'aéroport.
Trafic non perturbant, car loin d'être intense. 

Armand va à la pêche aux moules.
Il en a, en effet, repéré sur les bouées,
le long de la jetée.

Haut en couleurs.

1 commentaire:

  1. Tout est dans le "presque"... ��
    Elles se mangent ces moules de bouée?
    Pierre

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