vendredi 12 mai 2017

UN COUP POUR RIEN

Un coup pour rien . . .


J’ai peur que cet article soit surtout

 réservé aux voileux.



Nous prenons, après notre balade au Maroc,

 la décision de quitter Ceuta Vendredi matin.

Attention, il convient de partir de bonne heure, pour :

   1)  Eviter un vent d’ouest trop fort ; 15 nœuds sont prévus, 
c’est bon pour nous.
  2)   Profiter de la fin de marée descendante.

Mais voilà, il fallait aussi se ravitailler en gas-oil,

 histoire de profiter des prix plus qu’attractifs 

affichés à la pompe de la marina.

 La station n’ouvrait qu’à 10 heures.


Kestrel et la Salamandre, à couple, en attendant un hypothétique gas-oil.




A l’ouverture, couic ! 

Les trombes d’eau qui venaient de s’abattre sur Ceuta 

ont fait disjoncter le zinzin.

Nous avons patienté ¾ d’heure 

avant d’abandonner les économies 

que nous aurions pu faire.


Heure de départ : 10 h 45 au lieu de 7 h.


Nous avons eu droit aux honneurs; après tout, nous le vallons bien.






Direction : Tarifa.



Côtes marocaines.


Une leçon apprise deux fois est mieux retenue.


C’est pourquoi la dérive constatée

 lors du trajet Gibraltar / Ceuta 

a été mieux aperçue aujourd’hui.


Nous subissons en effet les courants naturels provoqués 

par le remplissage de la Méditerranée par l’Atlantique,

 accentués par les courants de marée.


Les vents prévus S / W se sont transformés 

en vents d’ W.

 Nous naviguions au près serré.

Éole s’amusait : les vents passaient de 10 à 20 nœuds

 en quelques secondes.


Le bateau faisait des embardées ; 

nombreux départs au lof ;

 réduction de voilure en urgence…


Un poisson, dans un moment critique,

 a décidé de se faire prendre à l’hameçon.

Il a attendu que le vent se calme pour être remonté.

Il est au menu de ce soir, cru et cuit.


Avec la dérive importante, 

le nez du bateau étant en direction de Tarifa, 

nous naviguions  en crabe.


 Plus j’avançons et plus je m’éloignons…


Un contact avec Christian : les deux capitaines sont d’accord.

Inutile de se faire du mal.

Direction La Linea.


Encore quelques poussées à 30 nœuds. 

La Salamandre atteint 8,2 nœuds.

Le génois est roulé, le moteur est mis, on évite les cargos,

 lesquels ne dévient pas de leur route, 

parce que la raison du plus gros….etc…



Moralité : inutile de chercher à passer le détroit de force 

par fort vent d’ouest.






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