jeudi 21 juin 2018

SOLSTICE D'ETE

SOLSTICE D’ÉTÉ
21 Juin

Célébré depuis toujours
par des fêtes, aujourd'hui qualifiées de païennes,
par ceux qui connaissaient la relation 
entre l'Homme et la Nature,
le solstice est actuellement connu,
en France,
pour la fête de la musique.

C'est sans doute mieux que rien.


Tout le monde ne peut pas voir le soleil se lever
sur Stonehenge.

Des Canaries,
je vous offre la splendeur
des flamboyants,
en ce premier jour de l'été.








mercredi 20 juin 2018

RETOUR SUR LA GOMERA

Il aura fallu 10 heures,

ce Lundi 19 Juin,
 pour parcourir les 53 Milles
(98 Km)
qui séparent le port de La Restinga,
à El Hierro,  
du port de Santiago,
à La Gomera.

Après le vent qui a sévi 
durant la semaine passée à La Restinga,
c'est avec voiles et moteur 
que le trajet s'est effectué.


A côté du Port de Santiago . . .

. . . au matin.
























Un jour d'arrêt,
et nous revoilà à San Sebastian,
le bateau au chaud dans la marina.

Avec délectation, nous retrouvons,
Véronique et moi,
le bonheur suprême d'avoir
des machines à laver 
à notre disposition,
après trois semaines de frustration,
et de linge pas propre
(Je n'ose écrire:"sale")
en attente . . .

Nous allons quelques jours profiter du luxe.




jeudi 14 juin 2018

EL PINAR


EL PINAR.

Aucun rapport avec le vin.

Il est fait allusion à la pinède
qui occupe le sud d'El Hierro.

 20 minutes par le guagua,
l'autobus transhierro
qui va jusqu'à la capitale, Valverde,
(34 Km) pour 1,14 €.



Nous allons monter jusqu'à 900 mètres,
entre les collines désertiques
et les coulées de lave figées.


Arrêt à El Pinar.

Le seul village de cette zone de forêt:
deux distributeurs de billets, une pharmacie,
une station-service
(Ouverte de 7h30 à 15h,
et de 16h30 à 20h),
un "super"-marché,
un bar-restaurant ouvert,
pour le café ce matin,
et pour le repas de ce midi.
(25 € pour nous quatre avec la cana)








Il fait froid, le vent souffle:
comme nous sommes devenus
des spécialistes des balades dans les îles,
nous sortons couverts.



Sur un mur.


Sur une île où l'écologie prime,
on se doit de collecter aussi les huiles
de cuisine.



















Jamais vu . . .
Qu'est-ce que cela peut-il bien être?

Ça, par contre, est une composition artistique.



Le sport, c'est quand on est jeune . . .


. . . ensuite, on va en face.







Un petit malin, qui promène son camion
qui sert de blanchisserie et de laverie.
 Futé sur une île où les laveries automatiques
n'existent pas. 












Lieu de la dernière demeure
et du repos éternel (enfin . . . en principe)






lundi 11 juin 2018

LA RESTINGA


Dimanche 10 Juin.

 Deux heures de navigation,
- les voiles en ciseaux, s'il vous plait -
pour se rendre, du port de la Estaca,
à l'Est, à celui de la Restinga,
à l'extrême Sud.




Une semaine d'arrêt est prévue.














Un tour dans une ville
dont on fait vite le tour.



Perpendiculaires à cette rue
. . .


























. . .les boulevards extérieurs
commencent ici.



Le centre de plongée
a pignon sur rue.















Vu de la jetée, le village n'est vraiment pas grand


Usine de dessalinisation.
(ou désalinisation, ou dessalement,
comme tu veux, le principe est le même)
6 000m3 d'eau douce sont produits par jour.
L'usine de La Restinga alimente
la région d'El Pinar.





Vidéo: la dessalinisation à El Hierro


samedi 9 juin 2018

BALADES. Deuxième jour.




Pluies ce matin . . .

Le brouillard va nous accompagner
durant toute cette deuxième journée 
de parcours de l'île.



Sur la colline . . .

. . . et puis sur la route.


Recyclage de ferraille.

Moutons.


















































LE GAROE.


Sur une île où il n'y a pas d'eau,
la nature a compensé ce manque.



Le garoé, où l'Arbre Saint, 
vénéré par les premiers habitants de l'île,
est un "arbre-fontaine",
où les aborigènes récupéraient à son pied
l'eau des brumes et du brouillard.

Il s'agit d'un laurier endémique,
du nom complexe de Ocotea foetens,
dont le bois à une odeur fétide
lorsqu'il est coupé,
d'où son nom.

Localisé dans les forêts humides,
l'arbre capte le brouillard d'altitude,

le nuage restant bloqué
 contre la falaise.
Puis, il redistribue l'eau,
recueillie dans des réservoirs.


L'arbre d'origine, celui qui était vénéré
par les Bimbaches, a été déraciné en 1610.
Celui-ci a été planté en 1949.
Nous sommes allés dessous et il y pleut.
Des bassins, creusés contre la falaise,
recueillent l'eau.



Production d'eau maximum
par jour: 2.000 litres.
Il n'y a pas de zéro en trop,
j'ai bien écrit 2 m3.



D'après une gravure de 1683.

"Les habitants d'El Hierro, 400 ans après qu'un ouragan ait déraciné le mythique "Garoé" gardent intacte sa mémoire
et regardent le futur comme le regardaient leurs ancêtres.
Nous continuons à chercher l'eau dans la nature:
la fontaine de la vie."



Au lieu-dit los Dornajos . . .

. . .un abreuvoir est alimenté
par l'eau qui tombe du cyprès,
qui sert de condensateur,
sur une dalle inclinée.



























LE MIRADOR DE LA PENA.




1989
Oeuvre de César MANRIQUE,
qui, ici comme à Lanzarote,
a conjugué avec bonheur
art et nature.







Le mirador est à 1000 mètres d'altitude.
Vue sur la gauche, sur la côte d'El Golfo.

Vue devant.
Je vous l'ai dit, il y a du brouillard.

Vue sur la droite,
sur les îlots de la Roque de Salmor.

















Jardins de plantes endémiques.


Derrière les rochers, quelques biquettes
font couleur locale.






Le restaurant.

L'intérieur du restaurant.
Le menu est à 15 €.




















Comme toutes les œuvres de Manrique,
le Mirador de la Pena 
épouse parfaitement le paysage.




LES PISCINES NATURELLES.

Celles de La Maceta.












La mer, en remontant, couvre le bassin.
Il est alors dangereux de s'y baigner.

























Celles du Charco los Sargos











Attention à la vague . . .

Oups ! Le pêcheur que l'on aperçoit
ne semble pas bien grand
face à l'écume de la vague.





Quand avez-vous vu pour la dernière fois
un champ de coquelicots ?

Le chemin de la vierge,
sur 26 Km,
traverse une partie de l'île.