vendredi 26 juillet 2019

SAO MIGUEL, A NOUVEAU.

JEUDI 25 JUILLET.

A 22 heures, la veille,
le vent nous a semblé trop fort 
pour naviguer.

Le réveil a donc sonné à 3 h 30 le lendemain matin.

Du vent, point trop,
mais une houle résiduelle 
causée par les vents des derniers jours.

Alors, la houle :
berk, berk, berk !

Navigation sous spi, 
jusqu'à 20 heures, avant de mettre le moteur en marche.

Arrivée vers 23 heures à la marina.
Véronique nous avait signalé une place vacante,
mais pas assez de lumière pour la voir.

Nous nous sommes donc installés le long d'un ponton
à l'entrée de la marina,
pas loin d'un ferry qui a grondé toute la nuit.

Au matin, changement de ponton.
Nous sommes installés pas loin de Kestrel.



mercredi 24 juillet 2019

LA VILLE.


Praia da Vitoria.

Il ne faut pas croire
que tout va pour le mieux, dans ces îles perdues . . .

1614 : séisme aux effets dévastateurs.

Luttes entre libéraux et absolutistes deux siècles plus tard.

1829 : ayant pris le parti des libéraux, le bourg résiste héroïquement à une tentative de débarquement 
des "miguelistes", parti politique absolutiste, 
conservateur et anti - libéral  du Portugal.

La ville prend le nom de Praia da Vitoria,
"Plage de la Victoire".

1841 : la ville est partiellement détruite
par un séisme.


Monument aux Émigres.


























Le marché municipal:
deux marchands de fruits - légumes,
un poissonnier, un marchand de fleurs.

Nous avons adopté la boutique de Luis Bettencourt,
un descendant des Bettencourt,
découvreurs des Canaries.



En face du marché,
le jardin public.



Mais si, il y a des vaches à Praia !















S'il n'y a pas de changement de programme,
nous levons l'ancre vers 22 heures,
ce Mercredi 24 Juillet,
pour prendre la direction de Sao Miguel,
que nous devrions atteindre
après environ 18 heures de navigation.

Até logo ! A bientôt !




NUAGES SUR LA VILLE.



En fin d'après - midi,
le Mardi 23 Juillet























Dans la nuit,
alors que nous étions au lit,
Armand avec Morphée et moi avec un livre,
à minuit, un BOUM contre la coque . . .

Tout le monde sur le pont !

Un voilier nous avait heurté.

Fausse manœuvre en voulant jeter l'ancre ?
Ancre qui décroche ?

25 nœuds de vent affichés sur l’anémomètre.

Toujours est-il que les occupants 
avaient les pare - battages à la main
entre les deux bateaux,
et que ça hurlait en allemand sur le pont.

Nous avons ajouté les nôtres.
(Ajouté des pare - battages, pas des hurlements)

Nous n'aurons pas la solution.

Le bateau à jeté l'ancre, 
et, au matin, il avait disparu.








dimanche 21 juillet 2019

AVIS DE VENT FORT



Samedi 20 Juillet.
Ce n'est pas parce que nous sommes au mouillage
que le Capitaine - celui qui est un bon capitaine -
ne consulte pas la météo.
Ce qui est annoncé ne semble pas vraiment sympathique:
nous pouvons nous attendre  
à des vents atteignant les 36 Nœuds,
( près de 70 Km / h)
vents venant du Sud - ouest.

Comme nous sommes au mouillage
au Nord de la baie,
nous levons l'ancre pour la jeter au Sud,
où nous serons mieux protégés des vents
grâce au relief,
et où la mer n'aura pas le temps de se former.

De toutes façons, 
la marina est pleine comme un œuf,
pas question d'aller s'y réfugier, pour prendre
le risque d'être secoué contre un bateau à couple.

Deux autres bateaux sont déjà passés au Sud.



Dimanche matin.

Le port de pêche.




Un petit village derrière le port de pêche.
Sous la tente, hier soir, s'est déroulé un concert,
dont nous avons perçu les décibels
jusqu'à deux heures cette nuit.


Le vent n'est pas encore très fort,
mais il soulève le sable sur la plage de Praia.
(Pour info: "praia" = plage).
Lequel sable atterri dans la marina, qu'il faut draguer périodiquement.

Armand relève l'annexe.
Pas de café à terre aujourd'hui . . .
demain non plus, d'ailleurs . . .


Je suis certaine, que, morts d'angoisse,
vous allez revenir 
(si, et seulement si, vous y êtes déjà venu)
sur ce blog pour voir  
si nous avons survécu à l'avis de grand vent.

§§§§§§§§§§§§§§§

Dans la nuit, à 2 h 30,
nous sommes debout pour replier le bimini
(Ce que nous aurions dû faire le soir).

35 Nœuds de vent:
la météo était bonne . . .

Difficile de se rendormir . . .

Lundi, en fin de matinée,
le vent baisse.
Nous regagnons la partie Nord de la baie,
suivi par les six voiliers qui avaient, comme nous,
changé de mouillage.

Dans l'après - midi,
petit tour à terre.

Nous avons survécu . . .



vendredi 19 juillet 2019

PHYSALIA PHYSALIS.



LA PHYSALIA PHYSALIE.
Elle est surnommée Vessie de Mer,
Galiote ou Galère portugaise,
Méduse Cerf - volant . . .

Mais ce n'est pas une méduse.



Le flotteur, de 10 à 20 cm,
est rempli d'air à 90 %,
et peut contenir du monoxyde de carbone.
Les filaments ont une longueur moyenne de 10 mètres,
mais peuvent atteindre 50 mètres.

Elles vivent habituellement dans les mers tropicales
et subtropicales, mais les vents dominants et les courants
peuvent les déporter sur de grandes distances,
jusqu'aux plages françaises.

En 2017, après un ouragan,
des physalies ont été retrouvées par milliers
dans la Manche, en Angleterre et en Irlande,
phénomène alors inconnu. 



Pas très net, mais les filaments
enserrent une méduse.


Dans le cas où vous vous fassiez caresser 
par les filaments de la physalie,
dans 10 % des cas,
attendez - vous à:

- un état de choc,
- une perte de connaissance,
- des douleurs musculaires locales
ou généralisées,
- une gène respiratoire,
- une crise hémolytique,
- une défaillance rénale,
- des vomissements, 
- une tachycardie. . .

Bref: n'y touchez pas !

Le pouvoir urticant et venimeux subsiste
deux mois après la mort de l'animal.


Physalia est une cousine de la Venelle,
(Velella velella), 
- cette jolie voile bleue, plus petite,
dont nous croisons souvent les routes -
mais qui n'en présente pas les dangers.




PRAIA DA VITORIA.


PRAIA DA VITORIA.

Nous y avions mis les pieds,
lors de notre balade dans Terceira,
avec Véronique et Christian,
il y a deux mois.


Ce matin, nous sentant l'âme du marcheur,
nous avons gravi les marches qui mènent
au monument du Cœur Immaculé de Marie,
qui surplombe la marina.

Certains gravissaient les marches en courant.
Nous avons préféré nous déplacer au pas majestueux
du sénateur en retraite.




Ce qui a permis, à mi chemin,
de s'arrêter pour immortaliser les lieux.
La baie est bien protégée par les jetées.

,
La marina.
La Salamandre est au mouillage.







Le monument, inauguré en 1999,
est éclairé en vert fluo la nuit.


La patronne de Praia.


 Retour au niveau de la mer 
par la route, bordée d'hortensias.

















Un air de campagne irlandaise.






mercredi 17 juillet 2019

VERS PRAIA DA VITORIA.



Mercredi 17 Juillet.

Adieu à Angra do Heroismo.
Moins de 15 Milles
(28 Km)
tout au Spi, 
pour atteindre Praia da Vitoria,
sur la côte Est.

Adieu à Angra:
Forteresse de Saint Sébastien.

Le Mont Brasil.

En cours de route:
Bar - ra - cu - da !

C'est le même . . .
Même Capitaine,
même barracuda.



Ilhéus das Cabras.
Les îles aux chèvres, peut-être trop escarpées
pour ces petites bêtes.

Arrivée devant Praia da Vitoria,
au mouillage.

vendredi 12 juillet 2019

mercredi 10 juillet 2019

TERCEIRA, A NOUVEAU.


Il était 8 heures,
ce Mardi 9 Juillet,
lorsque La Salamandre
a quitté Lajes do Pico,
( sur l'île de Pico, si vous avez suivi )
pour prendre la direction de Terceira.


Les conditions de navigation
ont été épouvantables . . .



 Le spi a tenu tant qu'il a pu,
c'est - à - dire: 3 heures.
Lorsque la vitesse du bateau
est descendue au dessous des 2 Nœuds,
soit 3,7 Km / h,
le moteur a été mis en branle.

Çà, c'est le Spi
qui fait encore bonne figure.




A bord, c'était relaxe:
sieste, lecture . . .
et les premiers coups de soleil de l'année . . . 


Çà, c'est le Capitaine,
qui fait toujours bonne figure.






C'est pour toutes ces raisons que nous avons parcouru
en 12 h 30
les 55 Milles (101 Km )
qui séparent Lajes de Angra do Heroismo.


Installation au mouillage.


Le Monte Brasil,
avec les fortifications
du Castelo de Sao Joao Baptista. 





Nous retrouvons avec plaisir une ville
qui nous avait séduits
lors de notre premier passage,
il y a presque deux mois.