dimanche 29 avril 2018

ARGUINEGUIN

Les bonnes choses ayant, paraît-il, une fin,
nous avons quitté le samedi 28 Avril,
après une dernière lessive,
la marina de Pasito Blanco.

Il n'a pas été question de grande navigation,
puisque, quelques milles plus loin,
l'ancre a été jetée à 

A R G U I N E G U I N .

Petit port de pêche
qui a gardé son caractère,
plus tourné vers ses habitants
que vers les touristes.

Et c'est tant mieux !





Au hasard de la visite,
dans des quartiers différents . . . 



Derrière les baraques, la cimenterie.



Ce n'est pas une lessiveuse qui est sur le toit,
mais une réserve d'eau.









Kestrel et La Salamandre.

samedi 28 avril 2018

TROISIÈME JOUR.


Route à l'Ouest,
pour cette dernière journée
de balades en voiture.

Arrêt dans des ports de plaisance
qui, pour nous, n'ont rien de plaisant.

C'est huppé, plein d'hôtels luxueux,
et le café est à 2€20.

Mais nous avons jeté un œil
pour un éventuel mouillage.

A Puerto de Morgan,
toutefois, quelque chose valait de détour
(ou presque):
l'extraction du jus de canne à sucre
pour faire les mojitos.

Mais c'était un peu tôt pour tester.























Le long de la route, 




L E S    A Z U L E R O S .



La présence d'oxyde de fer et de cuivre,
donnent aux roches de curieuses couleurs.
(Enfin, peut-être)


















G A L D A R 

au Nord-ouest
possède un musée et un parc archéologiques.

L'un des plus importants sites archéologiques
 de Gran Canaria, découvert au XIXème siècle,
 montre les vestiges des lieux d'habitation 
des premiers habitants de l'île.


LA CUEVA PINTADA
ou la grotte peinte,
qui donne son nom au site,
fait partie d'un complexe de grottes artificielles
creusées dans le tuf volcanique.




























Le village comprenait 
une cinquantaine de maisons et de grottes.




On trouve encore des traces de teinture rouge.
Cochenille ?





Leur forme est identique:
un mur droit dans le fond de la grotte,
laquelle est fermée par des empilements 
de pierres en demi-cercle.


Une seule grotte a été retrouvée
ornée de motifs géométriques,
peut-être liés aux calendriers lunaires et solaires.
Mais, à vrai dire, on n'en sait rien . . .

En 10 ans de visites et de rejet de gaz carbonique,
de 1972 à 1982,
 les motifs ont perdu 50% de leurs pigments.

Ils sont donc protégés par une vitre.

Toute photo, même sans flash,
étant interdite,
vous aurez droit, ce qui est plutôt bien,
à une photo de photo.





A R U C A S .

De la montagne d'Arucas,
au dessus de la ville,
la vue porte sur Las Palmas, la côte nord,
des vergers, des bananeraies,
des serres en plastique . . .

Mais aussi, sur l'Eglise Saint Jean,
entourée des maisons blanches du village.





Étonnement, lorsque nous apprenons
que la construction de cette église
a débuté en 1909,
pour s'achever 70 ans plus tard.





Sculpture de bois.










S'achève ainsi notre dernière journée.

Merci à Armand, notre chauffeur.
Merci à Véronique, 
qui, avec sa tablette, son sens de l'organisation
et de l'orientation, est un élément vital
pour ce genre de parcours.
Merci à Christian de supporter tout cela . . .

DEUXIÈME JOUR



Au nord,

L A S    P A L M A S 

capitale de Gran Canaria,
ressemble à toutes les villes portuaires.

Ça grouille, ça  pullule,
c'est multiculturel, c'est bruyant . . .

En fait, nous avons perdu l'habitude
des métropoles.

Nous n'avons concentré notre attention 
que sur certains point particuliers.

L E    M A R C H E . 

Point n'est besoin d'un descriptif.


























A la sortie,
les animaux familiers attendent que leur maître
ait fini de tailler la bavette en buvant un café.
(Non, il ne s'agit pas du boucher)


Derrière le poteau,
vous avez reconnu un chien.
Mais devant . . .
Discussion avec le patron:
(Non, pas celui du bar)
il s'agit d'un vison.
A considérer la couleur, 
ce doit être un vison de Sibérie,
un peu loin de ses steppes)





Le quartier de Vegueta et de Triana
(Vu le nom, certainement fondé par des Sévillans) 
est riche en histoire et en culture,
dans ses étroites ruelles pavées.




C'est là que se situe 
le Musée de 
Christophe Colomb,
anciennement la maison du Gouverneur,
où le navigateur séjourna,
faisant route vers le Nouveau Monde. 

Le grand navigateur Christophe Colomb
fit escale à La Grande Canarie
lors des premier, second et quatrième voyages
vers le nouveau monde.
Cette maison, qui, traditionnellement porte son nom
garde le souvenir du séjour de l'Amiral
à Las Palmas de Grande Canarie.




Reconstitution de la cabine de l'Amiral.







 Isabelle de Castille et Ferdinand d'Aragon, les Rois Catholiques, qui ont mandaté C.Colomb
dans ses voyages vers l'ouest.


La Pinta.
Longueur: 21 m
Largeur: 7 m
Tirant d'eau: 2 m
Équipage: 26

Ces caravelles ne remontaient pas au vent.


Débarquement des premières familles canariennes
à Montevideo, le 19 Novembre 1726.








Les moyens de navigation.

L'astrolabe n'était pas une invention récente,
 puisque les Arabes l'utilisaient déjà,
même s'il fut perfectionné par les Portugais.

Ancêtre du GPS.
Astrolabe arabe.



L'art précolombien.

Le Maya, ou l'Extra-terrestre. 


Directement descendu du vaisseau spatial.

















Art religieux


Anne apprenant à lire à Marie.
Sculpture sur bois.
Fin XVème.

Marie qui allaite.
1350.
Albâtre. 





















































M u s é e    d' A r t    S a c r é .










Vous échappez:

1) aux portraits des Évêques,
2) aux innombrables crucifix, 
3) aux diverses pièces d'orfévrerie
4) aux ostensoirs d'argent,
5) aux navettes pour l'encens,
6) aux custodes pour enfermer l’hostie consacrée . . .



Nota bene :

1) En scrutant les crucifix exposés,
j'ai cherché une représentation du crucifié
avec les clous à leur place,
c'est-à-dire au niveau des poignets,
et non dans la paume de la main.

Pas trouvé.
Puissance de l'inconscient collectif . . .

2) Il est stipulé, toutefois, que, 
durant les trois premiers siècles du christianisme,
la croix n'est pas représentée.

En tant d'instrument de torture,
elle n'est, en effet, guère glorieuse.
Les premiers chrétiens utilisaient
comme symboles la colombe, le poisson
ou le berger.




La Matraca.
La traduction est simple.
Il s'agit d'un instrument musical à percussion.























De la salle du Trésor,
vous ne verrez que sa toiture de pierres volcaniques
et de pin canarien.





CATHÉDRALE DE SANTA ANA




Premier monument artistique des Canaries.

Après la conquête de La Grande Canarie,
en 1478, sur l'ordre des rois Catholiques,
la décision est prise de bâtir une cathédrale.

Débutée en 1500, la construction se poursuivra
 jusqu'au XIXème siècle.







Trois nefs de même hauteur.

Sculptures de la chaire.











Devant l'église, les chiens attendent.


Sur la façade, au dessus des balcons,
caryatides et atlantes. 



Fuyons la ville:
retour vers la nature.

BARRANCO DE GUAYADEQUE.

Le ravin (barranco) met en relief
les hautes crêtes de ses parois.



Au bout de la route, il y a, bien sûr, un bar,
qui apparaissait à propos, puisque c'était l'heure
de la canâ.

Sur la balustrade,  une corneille.






















A G Ü I M E S .


Ses rues pittoresques . . .
Mais surtout, son Art dans la Rue.



Nouvelle patrouille de CRS.
Le Chef et son équipier . . .
deux ânes . . .











Sur la route,
la montagne nous surveille.









Retour dans le Sud.

à Playa de los Inglés,
station balnéaire du meilleur genre,
qui regroupe tout ce que nous fuyons,
se trouvent 

LES  DUNES  DE  MASPALOMAS .

morceau de désert dans la Grande Canarie.