EN CONCLUSION

Nous avons grandement apprécié 
de retrouver:

Michelle et Jean-Jacques,

Chantal et Jean-Claude.

Des rencontres nous ont ravis:

Dominique et Andrea,

Sandrine et Tibert.

Nous aurions aimé que se poursuivent les relations.

Mais en mer, tout est possible.
La route de nos navires se recroisera peut-être. 

La Salamandre est au quai à côté d'Encore:
un heureux hasard, sans aucun doute . . . 

Les deux bateaux sont toujours liés,

comme la sympathie 

que nous éprouvons 
nous lie à

Uschi et Bernard.

(Photo B)

(photo U)

Nous avons parcouru un chemin déjà en partie connu.

Nous y avons fait des découvertes:

Ustica, Vulcano . . . ont été approfondies.
Palerme méritera une autre visite.

917 photos ont été publiées

au cours des 1405 Milles parcourus.
(2602 Km)


§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

Nous retrouvons la Tunisie.
Dirions-nous avec plaisir ?

Nous ne le savons pas encore.
Les discussions sont engagées.

Du monde, certes,
mais très peu de touristes.

Beaucoup d’Algériens sont venus réconforter le pays.
Mais comme nous le disait le serveur d'un restaurant,
affirmant que c'était la première année 
qu'il constatait un tel marasme,
ils arrivent les poches vides.

Les hôtels sont pleins, peut-être,
mais pas les hôtels pour touristes.

Ce n'est pas la consommation du thé à la menthe 
qui va remonter l’économie.

A l'Agence de tourisme, 
où Armand prend nos billets de retour de France,
le constat est amer:
depuis l'attentat de Sousse,
c'est la pléthore des annulations. 

Très peu de passage également
cet été dans la Marina.

Nous passerons un hiver tranquille,
nous en sommes convaincus, 
avec pas plus de risques qu'en France
en prenant le train.

Des policiers armés parcourent la Marina.

INCH'ALLAH . . . 

I M P R O M P T U S .

Il y en aura toujours qui resteront assis
pour surveiller le travail des autres,
quelques soit la couleur de nos opinions.

Une bonne nuit, sur la baume du bateau de Bernard.

Nous vous disons au revoir.

Merci d'avoir fait la route avec nous.

Merci de vos commentaires.

BALADES DE LA SALAMANDRE EN 2015

BALADES DE 
LA SALAMANDRE

EN 2015

Nous quittons TOULON    3 Avril

EN ITALIE: LA SARDAIGNE

PORTO CONTE   4 Avril

ALGHERO    6 Avril

BOSA MARINA   9 Avril (Pas à terre)

TORRE GRANDE   10 Avril

BUGGERRU   11 Avril

CARLOFORTE   14 Avril

EN TUNISIE

BIZERTE   18 Avril

KELIBIA   21 Avril

HAMMAMET    21 Avril

MONASTIR   22 Avril

EN ITALIE: LA SICILE ET LES ÏLES

PANTELLERIA   20 Mai: 3 mouillages

FAVIGNANA   30 Mai

TRAPANI   1er Juin

ISOLA LEVANZO   6 Juin : 3 mouillages

FAVIGNANA, à nouveau   11 Juin

TRAPANI, encore   15 Juin

SAN VITO LO CAPO   22 Juin

CASTELLAMMARE DEL GOLFO   25 Juin

USTICA   27 Juin

ARENELLA (PALERME)  29 Juin

PORTICELLO   2 Juillet (Pas à terre)

SAN NICOLA L’ARENA   3 Juillet

CEFALU   4 Juillet

PUNTA CARONIA   7 Juillet  (Pas à terre)

VULANO  8 Juillet

LIPARI  10 Juillet : 2 mouillages

SALINA   12 Juillet : 7 mouillages

LIPARI OUEST  19 Juillet : 3 mouillages

VULCANO   23 Juillet

SALINA   24 Juillet

FILICUDI   28 Juillet

CEFALU   30 Juillet

SANTA FLAVIA   3 Août

ARENELLA  4 Août (Pas à terre)

PALERME  5 Août (Marina)

TERRASINI  (Punta Raisi)  7 Août (Pas à terre)

BALESTRATE  8 Août

CASTELLAMMARE DEL GOLFO  10 Août

SAN VITO LO CAPO   15 Août (Pas à terre)

TRAPANI, toujours   17 Août

ISOLE LEVANZO   21 Août (Pas à terre)

PANTELLERIA   23 Août

MONASTIR  26 Août

Nous aurons parcouru

1405  Milles nautiques,

Soit 2602 Km.

PANTELLERIA - MONASTIR

Le réveil a carillonné à 3 heures.

Branle-bas de combat

et tout le monde sur le pont . . .

Il y a du chemin à faire,

et il est préférable d'arriver de jour à Monastir:

l'entrée de la Marina est occultée par une digue

qui n'est pas signalée la plupart du temps,

et les pêcheurs ont l'habitude de mettre leurs filets à l'entrée.

Il y a deux ans, l'hélice du bateau en a capté un.

Uschi et Bernard partent le même jour,

mais plus tard que nous.

"ENCORE" nous rattrape. 

Son Capitaine utilise le moteur pour traverser.

Comme il y a eu un peu de vent,

nous avons gréé le Spi pendant quelques temps,

avant d'être obligé aussi de se contenter du moteur.

Bernard brandit le pavillon tunisien et le pavillon jaune de la douane.

La Salamandre vue d'Encore.

Lieu de rencontre:

à 54 Milles de Pantelleria

et à 29 Milles de Monastir.

Vous désirez plus de précision ?

36° 09. 683 N

11° 13. 808 E

Il est 15 H 45,

heure européenne.

Nous hissons aussi nos deux pavillons,
lesquels pendouillent lamentablement
faute de vent.

Quelques temps plus tard, nous voyons "Encore" à l'arrêt.

Serait-ce un poisson?

Que nenni . . .

C'est une panne de moteur.

Contacts radio sue le canal 6.

Solution:

que la Salamandre tracte Encore . . .

LES DEUX BATEAUX EN APPROCHE . . .

Lançons un cordage qui servira à tracter Encore.

(Photo Uschi)

(Photo Bernard / Uschi)

(Photo B / U)

(Photo B / U )

Une patte d'oie à l'avant d'Encore.

Une autre à l'arrière de La salamandre.
(Photos B / U)

Des liens très étroits se sont créés entre les deux équipages.

(Photo B /U)

(Photo B / U)

La Salamandre tracte Encore pendant 4 heures 30.

Bernard trouve le cause de la panne.

    A 21 heures, les deux navires se séparent.

Il est 22 H 30,

nous avons parcouru 85 Milles (175 Km)

en 18 H 30.

la Salamandre trouve une place 

provisoire dans la Marina. 

La police arrive.

Il faut encore attendre la visite des douaniers,

avant de passer sous la douche

et de filer au lit.

CINQ LESSIVES PLUS TARD...

NOUS QUITTONS TRAPANI.

PROJET:

La visite de Marettimo,

la dernière des Îles Egadi que nos pieds n'ont pas foulée.

Un arrêt à isole Levanzo,

où nous étions le 6 Juin.

Et là . . . 

Mais oui, c'est bien lui !

C'est "L'Inutile ?..."

Nous retrouvons avec un immense  plaisir 

Jean-Claude, notre latiniste distingué,

et Chantal.

Depuis le temps que nous lorgnions les bateaux rouges,

nous avons fini par tomber sur le bon.

Soirée mémorable . . .

Mais voilà . . .

Au nom d'un principe que nous avons du mal à appréhender,

le mouillage de nuit est soumis à une autorisation.

Laquelle autorisation s'obtient avec une contrepartie en euros.

Sinon, dégagez ! 

Tous les soirs les bateaux au mouillage sont contrôlés.

Le contrôle a lieu alors que nous sommes sur L'Inutile ?...

lequel, étant en règle, ne subit pas la visite des videurs de mouillage.

Nous ne nous sommes, bien évidemment, pas manifestés.

Toutes les Egadi sont soumises à la même obligation en été.

Nous n'avons ni envie de dépenser des €

 pour rester la nuit dans un mouillage,

ni de jouer à cache-cache avec les autorités.

En fait, nous ne sommes venus ici que pour voir 

Chantal et Jean-Claude.

Le Hasard . . . et la Nécessité !

(Je sais, ce titre se réfère à la biologie,

mais je l'aime bien . . .)

Île que nous avons grandement appréciée: Levanzo.

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Samedi matin, le 22 Août, 

le vent nous étant favorable, 

nous prenons la direction de 

P  A  N  T  E  L  L  E  R  I  A .

que nous atteignons dans la nuit, à 1 H 30,

après une navigation plan-plan,

au Spi puis au moteur,

de 75 Milles (139 Km)

Nous jetons la pioche dans l'avant-port,

pour nous diriger, confiants et la bouche en cœur,

vers le quai gratuit,

au petit matin.

De gros yachts sont à quai.

Tiens, il y a des pendilles !

(cordages servant à amarrer le bateaux)

Est-ce toujours gratuito ?

Non, nous répond le voisin, c'est payant depuis 15 jours!

"Ni eau, ni électricité !

60 € pour une longueur de 10 mètres

+ 10 € par mètre.

C'est de l’arnaque ! "

Le yacht arbore le pavillon tunisien.

Si un tunisien nous dit: "C'est de l’arnaque",

nous le croyons sans problème.

Ce doit être un spécialiste.

Aussitôt, amarré, aussitôt désamarré !!

Retour dans l'avant-port.

Nous sommes ici plus près de la Tunisie que de la Sicile.

Le retour est plus qu'amorcé.

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A côté de nous, amarré dans l'avant-port,

parce qu’aucun ponton ne peut le recevoir . . .

. . . la barcasse de Monsieur Giorgio ARMANI.

Il ne manquerait plus que les carreaux
soient sales !
Le personnel n'a pas envie de se faire tailler
un costume . . .

Quoi que . . .
Un costume Armani, ça va chercher dans les combien ???

Nous avions déjà vu, signalée par Sabine et Alain,
lors d'une balade dans l'île,
sa cabane au bord de l'eau.
(Photo Internet)

Comme le disait ma grand'mère,

la misère n'est pas toute chez les riches.

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

Allons voir nos voisins de mouillage . . .

La mer étant petite, je reconnais Uschi (diminutif d'Ursula)

avec laquelle j'ai fait quelques soukeries.

(Traduction: aller dépenser quelques dinars, 

pour acheter des vêtements 

dont nous n'avons pas forcément besoin,

mais qui sont une telle affaire

qu'il serait dommage de s'en priver.)

Bernard est le Capitaine.

Nous n'avons pas eu de relations à Monastir.

Nous nous sommes rattrapés 

autour d'un apéritif.

Affaire à suivre . . .

Discussion entre les deux capitaines au sujet du départ.

Bernard et Armand

sont d'accord.

Vent favorable (en principe) mercredi 26.

Départ prévu cette nuit.

EN QUITTANT PALERME...

EN QUITTANT PALERME…

Deux jours d’arpentage de la grande ville 

nous ont bien fatigués.

Nous avons perdu l’habitude des grandes cités.

Direction ouest, 
à TERRASINI, 

ou nous mouillons près de l’aéroport de PUNTA RAISI.

Nous sommes réveillés à 6 H 30 par la police, 

qui nous dit de dégager .

Nous sommes trop près de l’aéroport.

Ou un avion peut nous tomber dessus,

ou nous pouvons utiliser les lance-roquettes

 planquées dans les soutes.

Au choix . . .

Notre point de chute sera BALESTRATE.

Nous allons y retrouver Dominique et Andrea,

rencontrés à Salina,

couple franco-sicilien vivant en France.

Dominique est parisienne, Andrea est de Palerme.

BALESTRATE

fait partie de ses marinas prévues 

qui ne verront sans doute jamais le jour.

Les brise-lames sont terminés.

« Les pontons et les services vont rapidement être mis en place »

signale l’Imray (La bible du navigateur) de 2008.

De pontons et de services, point.

Mais la possibilité de jeter l’ancre au milieu du port, 

parfaitement protégé des vagues.

Une aubaine dont nous profitons.

Flipper 3 et la Salamandre sont seuls dans le port.

En fait, le port est interdit,
pour d’obscures histoires de sécurité.
Mais les contrôles policiers se font exceptionnellement..

Dominique et Andrea connaissent bien le coin,
qui est leur lieu de villégiature depuis des années.

Et bien, justement . . .

En ce lundi 10 Août, 
alors que le Capitaine souquait ferme
pour que nous puissions rejoindre la terre, 
afin de faire quelques emplettes,
et très certainement s'arrêter pour boire
 une bonne bière . . .

. . .un zodiac de la Guardia Costiera s'approche de la Salamandre.

Demi-tour devant les forces de l'ordre, 
avant qu'elles n'arraisonnent le navire.

Il nous faut lever l'ancre:
"C'est interdit, c'est dangereux . . .
et patino, et couffino * . . .Sinon, nous devrons verbaliser."

Armand demande si cette interdiction 
est valable pour les bateaux de pêche,
et souhaite une bonne journée
aux Gardes-côtes s'ils comptent verbaliser tous les bateaux à quai .

Même dans la langue de Dante,
le Capitaine est plein d'esprit . . .


* En provençal: "et patin, et couffin ".

Flipper est également en infraction.

L'ancre est levée, et c'est le Capitaine qui s'y colle.

Dommage, nous étions bien à l'abri.

Direction

 CASTELLAMMARE DEL GOLFO,

où nous étions le 25 juin.

Avant l'orage . . .

Après l'orage . . .

14 Août.

Nous avons passé la soirée avec Sandrine et Tibert.

Rencontre agréable, enrichissante,
comme il en existe entre voileux,
fruit du hasard, ou peut-être de la nécessité . . .

Qu'importe.
Le contact est là.

Merci à vous deux.


15 Août.

Nous quittons Castellammare
et son golfe.

Direction 
CAPO SAN VITO,
où nous étions le 22 Juin.

DISTRACTIONS . . .

Pas d'âge pour apprendre à marcher !

Sur la droite du phare,
 une colonne d'air mélangé d'eau, en rotation.

Autrement dit:
 une trombe marine.

L'entonnoir nuageux rejoint la colonne d'embruns
près de la surface de l'eau.

La vitesse des vents peut atteindre 100 Km/h
le diamètre de la colonne, 20 mètres,
sa vitesse de déplacement, 25 Km/h

Le Capitaine rajoute 10 mètres de chaîne . . .


Il est minuit et demi, la nuit de Dimanche à Lundi:
nous levons l'ancre pour mouiller de l'autre côté du port.

lA Houullle !
Le reste de la nuit sera plus calme.


Lundi 17 Août.

Direction 

TRAPANI.

Ce sera notre troisième escale de la saison dans cette ville,
qui présente l'avantage d'avoir

une laverie automatique.

P A L E R M E

Fondée au VIIIème siècle par les Phéniciens,

la ville voit débarquer les Romains, les Carthaginois, 

les Byzantins, les Musulmans, les Normands  . . .

Puis, les Aragonais, les Autrichiens, les Bourbons . . .

Jusqu'à sa délivrance par Garibaldi.

Ville de contraste et de diversité,

elle présente plusieurs visages,

qu'il faudrait des mois pour découvrir vraiment.

Nous vous entraînons dans nos pérégrinations,

entre quartiers chics et zones populaires . . .

QUATTRO CANTI.
Place formée par l'intersection des deux artères
principales de la ville. 

Quatre maisons de style baroque entourent la place;
elles sont ornées de fontaines, de statues représentant les saisons,
surmontées de blasons,
 et des statues des quatre saintes protectrices de la ville.

Le groupe est prié de suivre le guide . . .
nous allons voir de belles choses . . 

Perpendiculairement aux artères principales,
les rues, identiques au premier abord,
et pourtant toutes différentes.

L'art y est, bien sûr, présent.

Padre Pio, faites que mes poissons restent frais !

Le rémouleur.

Al Pacino, n'est-ce pas ?

Nous pouvions, en Tunisie, faire des photos identiques.

"Palerme est une très belle ville",
nous dit ce brave homme qui nous a parlé de sa fontaine avec amour.

Nous avons déjeuné dans cette rue, dans un petit restaurant
servant des fruits de mer.

Marchand de cravates.
J'ai voulu en offrir une à Armand.
Je ne comprends pas qu'il ait refusé.

En vente libre . . .

Ceci aussi est en vente libre . . .

L'Italie ne s’interdit pas l'exposition d'objets historiques,
fussent-ils fascistes.
Dérangeant ou non ?

Eglise de St Cataldo.

Place San Domenico, à la sortie de l'église,
deux femmes font la manche avec une insistance
à la limite de l'agressivité.

Comme je refuse de mettre quelques sous dans leur sébile,
j'ai droit au signe de conjuration du mauvais œil.
Je sors  mon appareil photo.

L'une met le nez dans sa bassine;
l'autre se lève et me menace d'un jet de savate . . .
Je fuis !

P I A Z Z A    P R E T O R I A .

Dans le centre historique de Palerme, sur la piazza Pretoria,
se dresse une magnifique et monumentale fontaine, 
avec gradins, balustrades et jets d'eau, 
réalisée au milieu du XVIème siècle.

Cette oeuvre provoqua l'indignation des Palermitains,
à la vue des nymphes dénudées.

Les habitants rebaptisent la fontaine
"Fontana della Vergogna",
fontaine de la honte.

Représentation d'un des quatre fleuves de Palerme.

L A   C A T H E D R A L E .

Imposant édifice érigé à la fin du XIIème siècle. 

C'est de l'argent.

Bénitier de marbre.

L'église possède un HELIOMETRE,
ou observatoire solaire.

Par le trou dans un des dômes,
l'image du soleil est projetée sur le sol à midi, heure solaire.

Une ligne de bronze, ou méridienne, 

court sur le sol du nord au Sud.

Les extrémités de la ligne marquent les positions du soleil 

aux solstices d'hiver et d'été.

Les signes du zodiaque
montrent les autres dates tout au long
de l'année.

Le but de l'instrument était de normaliser la mesure du temps, 

ainsi que le calendrier, alors qu'en Sicile

la journée de 24 heures était mesurée à compter du lever du soleil.

Il n'y avait donc pas deux endroits ayant 

la même heure

à l'est et à l'ouest.

Dans la cathédrale:
CHOQUANT !

L E S    C A T A C O M B E S.

 Il ne s'agit pas là d'un ossuaire.

 Le couvent des Capucins

est célèbre pour son grand cimetière souterrain,

 dont les galeries, creusées à la fin du XVIème siècle, 

abritent 8000 dépouilles, classées par sexe et classes sociales.

La méthode de conservation utilisée par les Capucins

prévoyait une période d'environ un an,

pendant laquelle on laissait le corps "s’égoutter"

après avoir été vidé de ses entrailles.

Il était ensuite lavé à l'eau et au vinaigre,

séché, rempli de paille,

habillé et exposé dans une niche.

Les photos sont interdites.

Ce que vous allez voir sont les photos de photos.

Vous pardonnerez donc les reflets

et autre défauts.

Giovanni Paterniti,
vice consul américain,
mort en 1911.

Père Silvestro da Gubbio,
mort en 1599.

Bartolomeo Megna,
le géant.

,

Antonio Prestigiacomo,
mort en 1844.

Mari et femme.
Même dans la mort, l'épouse regarde son mari avec adoration !

Une série d'injections chimiques fut utilisée 
pour l'embaumement de la petite
Rosalia Lombardo, morte à 2 ans en 1920,
l'une des dernières dépouilles admises dans la crypte.
Le médecin qui les a pratiquées est mort sans en révéler la nature.

L'entretien et la conservation de ce cimetière 
est toujours confiés aux. Frères


Rien de macabre dans ce cimetière bien particulier.






C H E Z    R I C H A R D ,
le motard.

Un simple Solex.

Bellissima !

Bellissina ! ! ! (Bis repetita)

L A    M A R T O R A N A. 


Ou Santa Maria dell' Ammiraglio.

Édifiée en 1143.

Les offices y sont célébrés
 selon le rite grec orthodoxe.

Eléments baroques de la façade, hélas !

Élégant campanile-portique.

Mosaïques byzantines.

Même époque que les mosaïques
de la Chapelle Palatine.

La Nativité.

Le Christ, entouré des quatre archanges.
vous reconnaîtrez: Gabriel, Raphaël,
Michaël et Uriel

L'intérieur est nettement divisé en deux parties:
 la partie primitive de l'église est constituée de mosaïques,
alors que, dans les travées ajoutées au XVIème siècle, ont été peintes des fresques.

L E   J A R D I N  

 B O T A N I Q U E .

Le geste d'Armand ne manque pas de piquant !

CHORISIA SPECIOSA.
Ou arbre à fromage.

Le tronc est couvert d'épines.

La fleur.

L'arbre donne le KAPOK,
imperméable, imputrescible,
mais très inflammable
qui servait de garniture pour les matelas.

BAMBOUS.

BANANIER, et son régime.

FICUS MAGNOLIOÏDE.

Son aspect impressionnant est dû au développement de ses racines aériennes

qui rejoignent le sol et se transforment en autant de troncs supplémentaires,

véritables piliers qui maintiennent le poids de sa partie principale.

C'est une plante typique des forêts pluviales.

Il peut atteindre 60 mètres.

Quand elle germe sur la branche d'un arbre,

elle propage ses racines autour du tronc de son hôte,

l'étouffe et finit par le tuer et prendre sa place.

L'arbre est appelé le figuier étrangleur.

Les photos suivantes montrent le même arbre.

Une carpe.

NELUMBO NUCIFERA.
Ou lotus d'Orient.

Le fruit du lotus.

SAPINDUS MUKOROSSI.
Ou ARBRE A SAVON.
Celui-ci a 250 ans.

Les adeptes de la lessive bio
reconnaîtrons les fruits de l'arbre à savon,
qui servent à laver le linge.

PALERME.

On ne peut citer Palerme sans évoquer la Mafia,

qui a freiné le développement économique et social 

de la ville.

Cosa Nostra est aussi responsable 

de l'assassinat de nombreuses personnalités.

Dans l'Oratorio del Rosario di San Domenico,

des plaques commémoratives évoquent leurs noms.

Peut être ajouté celui du Général Della Chiesa,

en 1982.