CINQ LESSIVES PLUS TARD...

NOUS QUITTONS TRAPANI.

PROJET:

La visite de Marettimo,

la dernière des Îles Egadi que nos pieds n'ont pas foulée.

Un arrêt à isole Levanzo,

où nous étions le 6 Juin.

Et là . . . 

Mais oui, c'est bien lui !

C'est "L'Inutile ?..."

Nous retrouvons avec un immense  plaisir 

Jean-Claude, notre latiniste distingué,

et Chantal.

Depuis le temps que nous lorgnions les bateaux rouges,

nous avons fini par tomber sur le bon.

Soirée mémorable . . .

Mais voilà . . .

Au nom d'un principe que nous avons du mal à appréhender,

le mouillage de nuit est soumis à une autorisation.

Laquelle autorisation s'obtient avec une contrepartie en euros.

Sinon, dégagez ! 

Tous les soirs les bateaux au mouillage sont contrôlés.

Le contrôle a lieu alors que nous sommes sur L'Inutile ?...

lequel, étant en règle, ne subit pas la visite des videurs de mouillage.

Nous ne nous sommes, bien évidemment, pas manifestés.

Toutes les Egadi sont soumises à la même obligation en été.

Nous n'avons ni envie de dépenser des €

 pour rester la nuit dans un mouillage,

ni de jouer à cache-cache avec les autorités.

En fait, nous ne sommes venus ici que pour voir 

Chantal et Jean-Claude.

Le Hasard . . . et la Nécessité !

(Je sais, ce titre se réfère à la biologie,

mais je l'aime bien . . .)

Île que nous avons grandement appréciée: Levanzo.

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Samedi matin, le 22 Août, 

le vent nous étant favorable, 

nous prenons la direction de 

P  A  N  T  E  L  L  E  R  I  A .

que nous atteignons dans la nuit, à 1 H 30,

après une navigation plan-plan,

au Spi puis au moteur,

de 75 Milles (139 Km)

Nous jetons la pioche dans l'avant-port,

pour nous diriger, confiants et la bouche en cœur,

vers le quai gratuit,

au petit matin.

De gros yachts sont à quai.

Tiens, il y a des pendilles !

(cordages servant à amarrer le bateaux)

Est-ce toujours gratuito ?

Non, nous répond le voisin, c'est payant depuis 15 jours!

"Ni eau, ni électricité !

60 € pour une longueur de 10 mètres

+ 10 € par mètre.

C'est de l’arnaque ! "

Le yacht arbore le pavillon tunisien.

Si un tunisien nous dit: "C'est de l’arnaque",

nous le croyons sans problème.

Ce doit être un spécialiste.

Aussitôt, amarré, aussitôt désamarré !!

Retour dans l'avant-port.

Nous sommes ici plus près de la Tunisie que de la Sicile.

Le retour est plus qu'amorcé.

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A côté de nous, amarré dans l'avant-port,

parce qu’aucun ponton ne peut le recevoir . . .

. . . la barcasse de Monsieur Giorgio ARMANI.

Il ne manquerait plus que les carreaux
soient sales !
Le personnel n'a pas envie de se faire tailler
un costume . . .

Quoi que . . .
Un costume Armani, ça va chercher dans les combien ???

Nous avions déjà vu, signalée par Sabine et Alain,
lors d'une balade dans l'île,
sa cabane au bord de l'eau.
(Photo Internet)

Comme le disait ma grand'mère,

la misère n'est pas toute chez les riches.

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Allons voir nos voisins de mouillage . . .

La mer étant petite, je reconnais Uschi (diminutif d'Ursula)

avec laquelle j'ai fait quelques soukeries.

(Traduction: aller dépenser quelques dinars, 

pour acheter des vêtements 

dont nous n'avons pas forcément besoin,

mais qui sont une telle affaire

qu'il serait dommage de s'en priver.)

Bernard est le Capitaine.

Nous n'avons pas eu de relations à Monastir.

Nous nous sommes rattrapés 

autour d'un apéritif.

Affaire à suivre . . .

Discussion entre les deux capitaines au sujet du départ.

Bernard et Armand

sont d'accord.

Vent favorable (en principe) mercredi 26.

Départ prévu cette nuit.