mardi 28 août 2018

MOULLAGES


MOUILLAGES


LANZAROTE
Nous quittons Arrecife le 11 Avril 2018
Puente de Papagayo

FUERTEVENTURA
Puerto del Rosario
Gran Tarajal
Morro Jable

GRAN CANARIA
Puerto de Arigana
Pasito Blanco
Arguineguin

TENERIFE
Playa de las Tajitas
Las Galletas
Los Cristianos
Las Galletas
Spaghetti Bay
Pûnta de Teno
Los Gigantes

LA GOMERA
Puerto de Santiago
Playa del Medio
San Sebastian
Playa del Medio
Cala de la Rajita
Vueltas

EL HIERRO
La Estaca
La Restinga

LA GOMERA
Puerto de Santiago
San Sebastian
Vueltas

LA PALMA
Tazacorte

LA GOMERA
Vueltas
San Sebastian

TENERIFE
Las Galletas
Playa de las Tajitas

GRAN CANARIA
Pasito Blanco
Punta de Arinaga

FUERTEVENTURA
Gran Tarajal
Puerto del Rosario

LANZAROTE
Marina d'Arrecife,
le 28 Août.







TITRE DES ARTICLES

Nous sommes partis
FUERTEVENTURA.  Puerto del Rosario
Gran Tarajal
Morro Jable

GRAN CANARIA
Balades dans l’île. Premier jour
Deuxième jour
Troisième jour
Arguineguin
Mise au point

TENERIFE : Playa de las Tajitas
Plus au Sud
Balades 1er jour
Balades 2ème jour
Balades 3ème jour
Balades 4ème jour
Balades 5ème jour
De las Galletas à Spaghetti Bay
Los Gigantes : Aller et retour

LA GOMERA : Playa de Santiago
Je perds la tête, mais pas que…
Entre Santiago et San Sebastian
Balades 1er jour
Balades 2ème jour
Balades 3ème jour
San Sebastian
Le Silbo Gomero
Vers l’Ouest
Vueltas

EL HIERRO et Valverde
Une carte des îles
Balades 1er jour
Balades 2ème jour
Balades 3ème jour
El Pinar
Retour sur La Gomera
Solstice d’Eté
Vueltas bis

LA PALMA
Los Llanos de Aridane
Santa Cruz de La Palma
Puntagorda
Balades dans l’île 1er jour
Balades 2ème jour
Balades 3ème jour
Retour

LA GOMERA, le retour. Vueltas, à nouveau
Nous quittons Vueltas

TENERIFE, le retour

GRAN CANARIA, le retour

FUERTEVENTURA, le retour
Puerto del Rosario

LANZAROTE, le retour
La Marina




EN CONCLUSION

EN CONCLUSION.

Alors, les Canaries ?

Justement, LES Canaries . . .

Aucune des sept îles de l’archipel
ne ressemble à celle qui la précède
ou à celle qui la suit.
Le ressenti est différent ;
le tellurisme n’est pas identique . . .

Rares sont, sans doute, 
les endroits de la Terre
qui rassemblent, en si peu de distance,
une telle profusion
et une telle diversité de nature.

Entre la minéralité extrême de Timanfaya,
à LANZAROTE, 
avec son aspect rude et lunaire,
et la forêt de l’ère tertiaire de Garagonay,
à LA GOMERA, 
île ciselée de vallées encaissées
et luxuriantes, aux falaises impressionnantes,
les disparités sont grandes :
FUERTEVENTURA, 
assez plate et aride,
mais qui possède les plus belles plages;
TENERIFE, 
coiffée par le Teide,
la plus haute montagne d’Espagne ;
GRAN CANARIA, 
continent miniature,
très escarpée, aux paysages accidentés,
du Nord verdoyant au Sud aride,
en passant par les montagnes centrales ;
LA PALMA,
 plus escarpée encore,
qui détient le record du dénivelé 
le plus raide
par rapport à sa petite surface,
la plus verte des îles ;
EL HIERRO, 
austère et rocailleuse,
qui est restée le bout du monde
jusqu’à Christophe Colomb ;
 sans oublier LA GRACIOSA,
 minuscule île qui ne possède
aucune route goudronnée,
libre de toute circulation automobile.

Douceur de vivre, absence de stress,
pas d’agressivité, pas de crainte . . .
Nous sommes imprégnés du calme
et de la sérénité qui règnent.

Les statistiques sont éloquentes :
sur 100 personnes vivant aux Canaries,
73 sont des Canariens,
13 sont des Européens non hispaniques,
12 sont des Espagnols du continent,
et 2 sont Africains.

Le milieu est certes particulier :
nous sommes sur des terres volcaniques,
ce qui demande une adhésion aux paysages
pour s’y trouver en harmonie.

Un bémol pour les navigateurs ?
Le peu de mouillages; 
les vents forts qui sévissent, 
dont les accélérations entre les îles
sont aussi brutales qu’imprévisibles.

Avec les alizés prédominant de N- E,
 il était courant de dire
 - et certains le pensent encore -
 que la route la plus facile des Canaries
vers l’Europe passait par les Antilles.

Nous aurons donc évité les Antilles,
même si 1 mois nous a été nécessaire
pour faire, de La Palma, la route du retour
vers Lanzarote.


Nous avons parcouru 816 Milles,

soit 1511 Km.

Vous avez eu droit à 54 articles

et 1168 photos.







LA MARINA

Mardi 28 Août.

Nous avons parcouru 3 Milles
pour nous rendre, du mouillage,
à la Marina.












Nous sommes accueillis par les Cavaliers,
bien visibles à marée basse.

Nous retrouvons, avec plaisir, le décor
qui a été le nôtre l'hiver dernier.

La Salamandre et Kestrel
ne sont pas loin l'un de l'autre,
sur le même ponton.

Plusieurs jours de travail
nous attendent pour nettoyer
le bateau et le mettre en ordre pour l'hiver.


dimanche 19 août 2018

LANZAROTE: Le retour

Dimanche 19 Août.

Nous avons effectué la dernière traversée,
entre Fuerteventura et Lanzarote,
après être restés 10 jours à Puerto del Rosario,
en attendant que le vent veuille bien se calmer.

Je cite le Capitaine: 
"C'est bien la peine d'avoir un voilier
pour attendre qu'il n'y ait plus de vent pour naviguer".

De toute façon, nous l'avions dans le nez,
alors autant attendre qu'il baisse en intensité.

Après quelques velléités d'un arrêt devant 
Puerto del Carmen, les deux Capitaines,
communiquant par le canal 72, 
ont jugé préférable de filer 
jusqu'au vieux port d'Arrecife,
où l'ancre est jetée.

La Marina n'est plus loin,
et les réserves d'eau, en baisse,
seront la raison (et la bonne)
de nous y rendre.

Autrement dit, les vacances vont commencer 
sous peu . . .


mercredi 8 août 2018

PUERTO DEL ROSARIO

Nous avons, en ce matin,
du mercredi 8 Août,
longé sur 23 Milles (42 Km)
une partie de la côte aride, dénudée
et inhospitalière de Fuerteventura,
pour remonter vers la capitale,
Puerto del Rosario.

Nous y étions il y a 4 mois.

C'était hier; c'était il y a 4 mois . . . 

L'ancre est jetée près du principal port de commerce
de l'île, où il n'y a pas de marina.

Quelque chose à noter ?
Une bonite attrapée.
Le moteur de l'annexe est toujours à sa place.

dimanche 5 août 2018

FUERTEVENTURA: le retour

Vendredi 3 Août.

Il est 7 heures lorsque nous levons l'ancre.
Il y a de la route pour atteindre Fuerteventura.

Nous avons mis 14 heures pour atteindre
Gran Tarajal, 
sur la côte Sud-est de l’île,
après avoir parcouru 78 Milles marins,
soit 144 Km terrestres.

Une navigation de rêve:
du vent, juste ce qu'il faut;
des vagues, sans plus;
de la houle, à peine . . .

Donc, tout va très bien,
Madame la Marquise,
tout va très bien.

Mais voilà, on déplore un tout petit rien,
un incident, une bêtise . . .

Lorsque le Capitaine a relevé le moteur de l'annexe
pour le placer sur son support à l'arrière du bateau,
il a tout simplement omis de le bloquer.

Donc, en cours de navigation,
alors que nous gîtions sur tribord,
(nous avons passer notre temps canarien
 à gîter sur tribord),
le temps de pousser une inutile exclamation,
nous avons vu le moteur s'incliner 
au dessus du bastingage,
avant de piquer une tête. 

Adieu, veaux, vaches, cochons . . .
900 € à la flotte !

Adieu surtout les descentes à terre . . .
Parce que manier cette grosse vache
 d'annexe (Pardon) à la rame,
n'est pas une simple affaire.

Nous serons sauvés par Véronique et Christian
qui doivent nous retrouver
à Gran Tarajal. 


Samedi 4 Août.

Kestrel retrouve La Salamandre.
Nos amis ont enchaîné les navigations
depuis La Palma.


Nous reprenons de suite les bonnes habitudes:
resto et cana.

Quelques photos
d'une ville toute simple et non touristique.

Du mouillage.


La nécessité de remplir nos réservoirs d'eau
nous donne une bonne occasion de prendre
une place dans la marina.
Nous aurions tord de nous en priver:
13 € par jour, eau et électricité compris.
Tant pis si la laverie est absente.


Petit port de pêche, et petit chantier.





                                                                   




















Rien de transcendant dans l'architecture:
des blocs cubiques, aux couleurs
plus ou moins heureuses.





























Mais le plus surprenant 
est l'Art dans la rue.
Aucun pignon d'immeubles n'est vierge
d'une oeuvre d'art.




Détail.
Encore fallait-il en avoir l'idée . . .






En face du port, une noria.


Armand s'est fait un cadeau
pour son anniversaire.
Comme vous pouvez le constater,
le moteur est bien arrimé à
son support.
Nous pourrons gîter sans problème. 


samedi 4 août 2018

GRAN CANARIA: Le retour

DIMANCHE 29 JUILLET.

Il nous aura fallu 9 h 15
pour arriver à Gran Canaria.
55 Milles (102 Km)
effectués à voiles,
puis au moteur.

Un cadeau de la Mer,
lors de la traversée:
une colonie de centaines de dauphins,
sur bâbord, sur tribord,
devant, derrière,
lançant leur corps hors de l'eau . . .
Jamais nous n'en n'avions vus autant.

Merveille de la vie qui explose.

Ancre posée à Pasito Blanco,
constitué d'une marina 
et de belles maisons.

Pas question, comme lors de notre précédent passage,
d'aller se sustenter au Yachting Club,
qui est, dans cette période,
réservé au membres de Club.

Pas un restaurant,
pas même un simple bar.
Uniquement la  supérette Spar
qui nous permet de remplir un peu le réfrigérateur
qui ne s'est jamais trouvé aussi vide.


JEUDI 2 AOÛT.

15 Milles et 3 heures plus tard,
l'ancre est jetée au Puerto de Arinaga.

Port de commerce qui a englouti 8 millions d'euros
de fonds européens,
bien que les Canaries ne fassent pas partie de l'UE.

Par manque de routes et d'infrastructures,
le trafic commercial qui devait désengorger Las Palmas
n'est pas arrivé jusqu'ici.

Vous devez être heureux de savoir où passe
votre pognon !




Nous ne sommes pas là
parce que le paysage est bucolique:
nous sommes là parce que nous sommes
à l'abri de la jetée.


Demain, Vendredi 3 Août,
nous quittons Gran Canaria pour 
Fuenteventura.

A compter de Samedi
le vent ne nous laissera pas de répit
pendant une semaine.
(Enfin, en principe)


Dernière "grande" traversée de l'Atlantique.

15 Milles nous séparera alors de Lanzarote:
une broutille . . .