dimanche 5 août 2018

FUERTEVENTURA: le retour

Vendredi 3 Août.

Il est 7 heures lorsque nous levons l'ancre.
Il y a de la route pour atteindre Fuerteventura.

Nous avons mis 14 heures pour atteindre
Gran Tarajal, 
sur la côte Sud-est de l’île,
après avoir parcouru 78 Milles marins,
soit 144 Km terrestres.

Une navigation de rêve:
du vent, juste ce qu'il faut;
des vagues, sans plus;
de la houle, à peine . . .

Donc, tout va très bien,
Madame la Marquise,
tout va très bien.

Mais voilà, on déplore un tout petit rien,
un incident, une bêtise . . .

Lorsque le Capitaine a relevé le moteur de l'annexe
pour le placer sur son support à l'arrière du bateau,
il a tout simplement omis de le bloquer.

Donc, en cours de navigation,
alors que nous gîtions sur tribord,
(nous avons passer notre temps canarien
 à gîter sur tribord),
le temps de pousser une inutile exclamation,
nous avons vu le moteur s'incliner 
au dessus du bastingage,
avant de piquer une tête. 

Adieu, veaux, vaches, cochons . . .
900 € à la flotte !

Adieu surtout les descentes à terre . . .
Parce que manier cette grosse vache
 d'annexe (Pardon) à la rame,
n'est pas une simple affaire.

Nous serons sauvés par Véronique et Christian
qui doivent nous retrouver
à Gran Tarajal. 


Samedi 4 Août.

Kestrel retrouve La Salamandre.
Nos amis ont enchaîné les navigations
depuis La Palma.


Nous reprenons de suite les bonnes habitudes:
resto et cana.

Quelques photos
d'une ville toute simple et non touristique.

Du mouillage.


La nécessité de remplir nos réservoirs d'eau
nous donne une bonne occasion de prendre
une place dans la marina.
Nous aurions tord de nous en priver:
13 € par jour, eau et électricité compris.
Tant pis si la laverie est absente.


Petit port de pêche, et petit chantier.





                                                                   




















Rien de transcendant dans l'architecture:
des blocs cubiques, aux couleurs
plus ou moins heureuses.





























Mais le plus surprenant 
est l'Art dans la rue.
Aucun pignon d'immeubles n'est vierge
d'une oeuvre d'art.




Détail.
Encore fallait-il en avoir l'idée . . .






En face du port, une noria.


Armand s'est fait un cadeau
pour son anniversaire.
Comme vous pouvez le constater,
le moteur est bien arrimé à
son support.
Nous pourrons gîter sans problème. 


1 commentaire:

  1. Coucou les aventuriers.
    Alors on lâche du lest en route. Sans doute pour gagner quelques nœuds...
    Bon je ne rigole pas, pour connaître le truc je sais combien ça peut être râlant de laisser à Neptune une part de sa fortune.
    On vous souhaite de trouver une solution sur place ou ce sera pour le saut à Toulon à l'automne.
    Si vous voulez que je fasse des recherches en attendant dites le et précisez les caractéristiques et le budget.
    Bon courage pour la suite.
    Pierre

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