jeudi 30 juillet 2015

NOUS QUITTONS LES ÉOLIENNES.


Nous quittons les Éoliennes.

Ce Jeudi 30 Juillet.


A la pointe N.W. de FILICUDI, LA CANNA, cet obélisque de pierre de 67 mètres.
Doigt d'honneur de Poséidon à Héphaïstos, pour faire grec,
ou de Neptune à Vulcain, pour faire romain.


Mais nous sommes aux Îles Éoliennes,
qui n'ont pas été rebaptisées Îles Aeolusiennes !


Nous passons devant ALICULI,
l'île la plus à l'ouest de l'archipel.








Direction CEFALU,

(Entre le mât et la retenue de baume)

où nous avons jeté l'ancre
après une navigation de 42 Milles,
dont plus de la moitié au Spi.

mardi 28 juillet 2015

FILICUDI


ÎLES ÉOLIENNES.

F I L I C U D I .

9,5 Km²

200 personnes y vivent à l'année,
de pêche et de tourisme.

(Le Touriste étant une variété particulière de poisson volant
qu'il peut être aisé de plumer)


(Un clic sur les photos pour les faire défiler)
Nous sommes devant Filicudi, côte ouest.
Sur la gauche, CAPO GRAZIANO, où nous allons jeter l'ancre.
(Arrivée Mardi 28 Juillet)

Au port, arrivée de l'hydrofoil,
ce qui correspond à l'autobus continental,
les vagues en plus.


Prenons de l'altitude . . . 










Village préhistorique.

CAPO GRAZIANO.

(Nous visitons ce qu'il y a à visiter !)

Âge de bronze
- 1700 -1500 av. J.C.

Plan du lotissement:
27 huttes, construites en pierres locales.

Vue sur la mer: 174 mètres d'altitude.


Le chemin est raide pour arriver au village.
Il convenait de ne pas oublier les silex pour faire le feu.


Le puits n'est certes pas d'époque,
mais il y a de l'eau qui provient de la colline
qui surplombe le site.


Photo de jarres retrouvées sur le site.

Les originaux sont au musée de Lipari.

Service à thé d'époque.




Côte Sud-ouest.
Île d'ALICULI.





En quittant l'âge de bronze, 
nous constatons que certaines choses 
ne sont pas mieux conservées . . . 






Toujours en état de marche !


DE CI, DE LA . .


Des vagues indésirables nous font quitter Lipari.
Direction Vulcano,
Cala del Formaggio.





Retour vers Salina,
le lendemain, 24 Juillet.

où nous avons essuyé un orage.

Lever de soleil.

mardi 21 juillet 2015

LIPARI: la ville



Mardi 21 Juillet

Nous devons quitter ce mouillage bien calme,
pour prendre la direction de la ville.

Escale technique:
il nous faut recharger Internet
et faire des vérifications électriques qui concernent 
l'alternateur qui donne du bon courant..

Le Capitaine a des doutes concernant son bon fonctionnement.



LA LOI DE MURPHY.

Aussi nommée
LA LOI DE L’EMMERDEMENT MAXIMUM.

Si quoi que ce soit peut aller de travers, ça ira de travers.
Mathématiquement, 1 + 1 font rarement 2.

Cela rejoint la
THÉORIE DE LA TARTINE BEURRÉE.

Une tartine beurrée tombant par terre 
a naturellement tendance à tomber du côté beurré.
MATTHEWS, un physicien anglais, le prouve avec moult calculs, 
ainsi qu’auprès d’écoliers britanniques, 
qui ont  expérimenté des lâchers de tartines beurrées en 2001.

Toujours est-il que le vaillant Capitaine de La Salamandre 
a vu ces théories se réaliser.

Je ne voulais pas entrer dans la technique, mais j’y suis obligée . . .

Donc, un alternateur est une pièce mécanique 
qui permet d’alimenter les batteries lorsque le moteur tourne.

Depuis plusieurs jours, cet alternateur ne faisait plus son travail 
et les batteries n’étaient chargées que par les panneaux solaires.

Voilà donc notre mécanicien en chef 
qui démonte, nettoie et remet en place l’alternateur.

Testons-le . . .

Et là, braves gens, le moteur ne démarre pas.

A nouveau : démonte, contrôle, vérifie . . .

Pas de moteur = impossibilité de se déplacer sans vent
 = obligation de remonter la chaîne à la main, 
et nous avions 50 mètres dans l’eau.

Petit Génie de la Mécanique, aide-nous !

A ce stade, tout est envisagé, y compris le retour sur Monastir . . .

Le Capitaine-Mécanicien, celui qui sait tout faire,
 fait démarrer le moteur en employant la technique 
des voleurs de voitures dans les meilleurs films policiers.

Un fil ici, un fil là, contact, et hop ! C’est parti.

Soulagement, après avoir passé tout l’après-midi 
le nez dans le moteur.

Et puis, une sublime intuition.

Et ce fusible, là ? Déjà inspecté, mais regardons mieux !

Hop et rehop !
Le moteur démarre, l’alternateur charge les batteries.
Ouf !

Deux problèmes, sans rapport entre eux, se sont additionnés.

Nous nous sommes vus plutôt mal.

Pour nous rendre plus joyeux, nous avons visionné APPOLO 13, 
en nous disant que nos problèmes techniques n’étaient rien 
en comparaison de ceux des astronautes, 
qui n’auront pas mis le pied sur la lune, 
à cause d’un truc défectueux qui a failli leur coûter la vie. 
(L’histoire date de 1969).




En second plan, Vulcano et Vulcanello. Toujours les menhirs marins . . .
. . . avec des portes . . .

. . . qui s'ouvrent sur ailleurs.


Il est préférable de ne pas être trop soûl
avant de vendanger.

Entrée du port de Lipari.





















































Et moi qui suis en train de lire "SOUMISSION",
de Michel HOUELLEBECQ ! ! !



























Petit tour au Musée.

En vrac, la préhistoire . . .
Compter, en moyenne, entre 2500 et 1000 ans
avant J.C.




J'ai admiré la pureté des lignes.


Écuelle à une anse, ornée d’une appendice en forme de cornes.


Pour les vêtements.



Choppe à bière ?

Lampe à trois becs.

Pierres d'un mur grec, récupérées par les Normands
pour en faire un palais.

Sarcophages grecs.