vendredi 19 avril 2013

QUELQUES REFLEXIONS DE L'EQUIPIERE.............



Les formalités de sorties ont été bien simplifiées, le policier présent avait  « confiance », et le douanier nous a uniquement demandé si nous avions des fusées de détresse périmées.

Il pouvait y avoir cinq ou six clandestins (Les Tunisiens ne sont pas gros)  cachés dans le bateau…Ne riez pas, le « trafic » se fait : 2000 dinars (soit 1000€) par personne. Les clandestins restent à Kuriat, après une «  visite » de l’île, et sont récupérés par un navire qui file vers Lampedusa, où nous avons débarqué nous-mêmes sans aucun contrôle. Le tour est joué…Il a d’ailleurs été demandé à Armand s’il pouvait être intéressé ; je savais bien qu’il avait une tête de mafieux…..
Le départ se fait sous le regard du policier et du douanier; à peine le temps de serrer dans nos bras Sabrina et Fabio, d’embrasser Véronique et Christian…il nous faut partir de suite….

Devrais-je évoquer le stress inhérent à tout départ, après 7 mois d’un farniente où bâbord se confond avec tribord ?
Les « Où as-tu mis mes… ? », « Qu’as-tu fait de mon…. », « Où as-tu rangé ma…. ? »

Soit équipière, si tu n’apprends pas à être heureuse, tu apprendras à être philosophe…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire