Les formalités de
sorties ont été bien simplifiées, le policier présent avait
« confiance », et le douanier nous a uniquement demandé si nous
avions des fusées de détresse périmées.
Il pouvait y avoir
cinq ou six clandestins (Les Tunisiens ne sont pas gros) cachés dans le bateau…Ne riez pas,
le « trafic » se fait : 2000 dinars (soit 1000€) par
personne. Les clandestins restent à Kuriat, après une « visite » de
l’île, et sont récupérés par un navire qui file vers Lampedusa, où nous avons
débarqué nous-mêmes sans aucun contrôle. Le tour est joué…Il a d’ailleurs été
demandé à Armand s’il pouvait être intéressé ; je savais bien qu’il avait
une tête de mafieux…..
Le départ se fait sous
le regard du policier et du douanier; à peine le temps de serrer dans nos bras
Sabrina et Fabio, d’embrasser Véronique et Christian…il nous faut partir de
suite….
Devrais-je évoquer le
stress inhérent à tout départ, après 7 mois d’un farniente où bâbord se confond
avec tribord ?
Les « Où as-tu
mis mes… ? », « Qu’as-tu fait de mon…. », « Où as-tu
rangé ma…. ? »
Soit équipière, si tu n’apprends pas à être heureuse, tu apprendras à
être philosophe…
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