mardi 18 juin 2013

APRES LA MACHINE A LAVER LE LINGE.....



....l’invention la plus utile se nomme

LE GUINDEAU ELECTRIQUE.

Je vous explique….
D’abord, une photo :




Vous voyez donc une roue crantée qui entraîne la chaîne de l’ancre ;
Il s’agit en fait d’un treuil de remontage ;
deux boutons : un noir  et un rouge.
sur les caches des boutons, un mot :
up  et  down.

Et, là, si vous ne maîtrisez pas l’anglais, vous êtes perdus !

Mais nous en maîtrisons suffisamment pour appuyer sur le bon bouton.
Mais où veut-elle en venir, avec tous ces détails techniques ?
Voila, nous y sommes….


En quittant PORT POLIS, nous contournons le nord d’ITHAQUE , pour jeter l’ancre avant FRIKES .

Personne ; que nous… et quelques mouettes, qu’Amand photographie, n’ayant jamais vu des mouettes grecques d’aussi prés.

Je vais d’ailleurs réparer un dommage ; Armand constate que très peu des photos qu’il prend vont sur le Blog. Il a raison : d’abord, c’est MOI qui fait le Blog ; ensuite, je trouve  MES photos meilleures que les siennes, mieux cadrées, et tout et tout….

Mais je me sens l’âme charitable : vous allez donc pouvoir admirer ses œuvres sans retenue….































Ce coin idyllique présente un inconvénient :
L’ancre est jetée à une profondeur de 30 M, et nous sommes à 20 M du bord.

Que le vent tourne, et le cul de La Salamandre ira frotter les rochers.

(Le cul n’est pas employé dans un quelconque sens péjoratif ou sexiste : le mot fait partie du jargon, et le verbe « culer » signifie » aller en arrière »)

Allez, on lève l’ancre, direction le port…UP
Devant le port, on jette l’ancre … DOWN…qui n’accroche pas….
Profondeur : 25 M
Longueur de chaîne : 50 M
On lève l’ancre…UP
On rejette…DOWN


Au fait, vous avez compris que ON, c’est MOI…

Au Capitaine la noble tâche de barrer,
au tâcheron, la tâche de tâcheronner, de lever et de jeter l’ancre…

(Entre nous, cela m’arrange bien !!!) mais…
un coup de trop sur UP, et hop, l’ancre étant en place, la chaîne se bloque dans le barbotin du guindeau….

Voilà donc la chaine bloquée :
le Capitaine arrive, décontracté et tout sourire :

« Mais, enfin, ma chérie, que se passe-t-il ? Aurais-tu été,  sans le vouloir,  un peu trop hardie pour remonter l’ancre ? Mais cela ne s’est-il pas déjà produit ? Comment est-ce possible, mon amour ???? Aurais-tu l’extrême obligeance de me quérir un marteau, que je débloque le guindeau récalcitrant ? »

Je réponds que c’est un plaisir d’avoir affaire à un tel Capitaine.

Je hurle que je l’aime aussi, et que je vais finir par le demander en mariage !
(Pardon ??  Plait-il ???...Ah, oui, nous sommes déjà mariés ….)

Voila le guideau débloqué, alors DOWN, les larmes aux yeux, car le cœur gonflé d’allégresse devant une vie si simple, si peine de bonnes petites choses qui font le quotidien…

Je repense aux propos d’une bonne-amie-lectrice-fidèle qui m’écrivais, il y a peu de temps, que c’était grâce à Armand si je vivais ces merveilleux moments ; j’ai envie de la mettre à ma place pour qu’elle puisse aussi partager ma joie profonde, ma félicité chronique, mon grand bonheur permanent, ma béatitude extrême, mon contentement intérieur, ma jubilation…..
(Je ne vais pas la nommer,  elle a du se reconnaître !)

Pour en revenir au titre de cette missive, sachez que le guindeau électrique est une bénédiction …
Imaginez-vous remonter 50 M de chaîne à la force des bras !

Nous jetons l'ancre (DOWN)  pour nous mettre cul à un ponton décrépi...






1 commentaire:

  1. J'adore ton humour Brigitte. Et quelles belles photos de goélands. Bises à vous deux. On pense très fort à vous.

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