dimanche 3 août 2014

IL EST DES JOURS...

...OU TOUT VOUS ABANDONNE...

Même lui ....



"Nous partons Dimanche" 
décide le Capitaine. 
Il y aura, ce dimanche 3 Août, du vent portant pour arriver à Rome.
60 Milles à faire.

Le vent portant, c'est: "Va petit mousse, le vent te pousse..."
Oui, mais...
Après un vent qui n'avait rien de portant,
le Spi est hissé.

La photo ci-dessus vous montre dans quel état s'est mise cette pauvre voile.

Donc, moteur...


Une distraction parmi tant d'autres en cours de navigation...
Un bateau de pêche...

Donc de Rome point.

Nous nous arrêtons à ANZIO , qui pouvait être une halte pour visiter la ville éternelle. 
Nous entrons avec prudence dans le port qui s'ensable.
Lorsque l'alarme retentit, indiquant 2,20 de fond,
le Capitaine fait demi-tour.

La nuit est bonne au mouillage.

Demain sera un autre jour...

La ville a été complètement reconstruite après la guerre.














L'Equipage de La salamandre
remercie Jean-Luc et Marie-Annick
de leur avoir fait remarquer 
qu'il ne fallait plus évoquer EOLE,
mais son homologue romain
AEOLUS.

C'est donc ce qui a été fait, ce lundi matin.

La preuve en images...


Indicateur de gîte, déjà connu...


Autre indicateur de gîte.
Je fais allusion à l'annexe, et non au Capitaine, qui, lui,
reste stable, et ce depuis que le singe est descendu de l'arbre
pour se mettre debout dans la savane.
(Raccourci de l'histoire de l'évolution)




En bref, belle navigation, 
quoiqu'un peu penchée à mon goût...

Barcasse moderne, coupée à la serpe: aucun arrondi.
Je ne sais pas si je trouve cela beau ou moche....



A l'approche de la pointe, la mer devient hachée. 
Le Tibre s'y jette et la perturbe.
Une digue se construit après l'embouchure du fleuve, mais ne peut encore être utilisée comme abri.
Aucun voilier n'est vu au mouillage.

Des morceaux d'arbre flottent, charriés par le Tibre ou par le canal de FIUMICINO, vers lequel nous nous dirigeons.

A l'entrée, les remous, dus au courant, ne sont guère engageants.
L'Imray signale que des vitesses pouvant atteindre 7 Noeuds: gloups ! ! ! 
Allez, on accélère et on passe.

Nous nous amarrons au quai, derrière un bateau de pêche, sans trop de difficultés, compte tenu du vent et des remous, avant le pont piétonnier levant.


Entrée dans le canal de FIUMICINO.








En attente de la levée du pont piétonnier.



Nous avons glané quelques renseignements pour pouvoir s'amarrer sans dépenser des fortunes, les Marinas du coin offrant leurs services pour une moyenne de 120 € la nuit.

Armand part à la farfouille et revient avec une possibilité de s'installer dans une "Marina", (en fait dans un chantier naval) à couple d'un voilier en hivernage, avec eau et électricité (le grand luxe) pour 132 € LA SEMAINE.

20 Heures, le pont piétonnier s'ouvre...
le pont routier se soulève....

Pas de photos: ce n'est pas le moment de jouer les reporters.

Mais nous sommes attendus, et tout se passe pour le mieux pour se mettre à couple.

Installation...Restaurant...Douche avec eau chaude....
Le paradis...

Le décor convient aux SDF de la mer que nous sommes.
Et puis, on ne peut avoir la Marina et l'argent de la Marina....
Alors...


Près du chantier naval.

Couleurs du matin, très tôt.
Le pont routier mobile.

3 commentaires:

  1. Normal que le vent tombe... vous vous obstinez a prier Eole alors qu'a l'approche de Rome c'est Aéolus qu'il faut vénérer... Bises a vous on vous attend...

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  2. bien sur aéolus qu'il faut vénérer !! et pas éole ! qui vous donne tous ces "tracas" ! à plus pour l'arrivée à ROME!!! bisous à tous les deux !
    m annick

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  3. Bon, hormis la photo du spi, de très bonne qualité, la photo s'entend, je ne sais pas ce qui lui est arrivé à ce pauvre spi.
    Sinon je profite de l'occasion pour souhaiter un joyeux anniversaire au capitaine, et pour faire une grosse bise à son équipière.
    Bon vent ! ou plutôt bene ventus !

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