jeudi 14 août 2014

1 / ÎLES TOSCANES: GIANNUTRI & GIGLIO

Nous avons parcouru 60 Milles (111 Km)
pour atteindre la première île toscane sur notre route.

Navigation en partie sous Spi; 6,5 Nœuds.
Puis le Capitaine remet grand-voile et génois,
et sort sa canne à pêche.
Dix minutes plus tard, 
zzzzziiiiiiii,
le doux bruit du moulinet.

Après 1 heure de rudes efforts,
la bête s'étant bien défendue....




1,13 mètres. Le thon rouge, pas Armand !


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L E S   Î L E S   T O S C A N E S

sont éparses entre la Corse et l'Italie.
Ce sont les sommets de montagnes qui se sont enfoncées 
dans la mer à l'ère quaternaire,
il y a donc quelques années.

Les Baléares, la Sardaigne, la Corse
font partie du même groupe. 




ISOLA DI GIANNUTRI

La plus au sud, et la plus petite.
Peu habitée jusqu'à présent, elle voit maintenant
se développer l'immobilier.



Il fait gris, le soir tombe: les photos sont moches...


Après une matinée à faire des conserves
 et une après-midi à profiter d'un repos bien mérité,
nous faisons 17 Milles, le Mercredi,
pour atteindre


ISOLA DEL GIGLIO

qui est connue pour avoir "hébergé" le Costa-Concordia
pendant deux ans et demi.
Célébrité dont l'île aurait pu certainement se passer.

Quoi que...

400 ouvriers à loger et à nourrir, pendant deux ans et demi,
a fait fonctionner le commerce local.

La fréquentation de l'île a fait un bon de 200%.
La municipalité a donc fait payer une taxe de 1 €,
 compris dans les billets des ferries,
pour chaque visiteur.
80 000 visiteurs = autant de bons zeuros...


Il reste à démonter la plateforme de 1000 m²,
construite sur 23 piliers par 30 mètres de fond,
ou reposait le paquebot après son retournement,
et à retirer les 17 000 tonnes de sacs de ciment
déposés entre la roche et la plateforme.

Donc, nouveaux chantiers en perspective...

Nous sommes juste à côté,
mais le mouillage est toujours indiqué comme interdit
autour de Giglio Porto.

Nous irons peut-être jeter un coup d’œil...


Pas beau temps...

SENO DI CAMPESE.
Au N-O de l'île.

L'Imray annonce l'existence d'un supermarché !
Mais le vent se lève, il y a des bateaux dans tous les sens:
pas question d'abandonner le navire.






Après une nuit calme pour nous, dès 5 heures,
c'est le branle- bas de combat chez nos voisins:
après que le vent se soit fortement relevé,
l'ancre d'un voilier dérape et le bateau vient chatouiller
son voisin.

Puis, il y a un mouvement de fuite devant la houle. 
Nous sommes presque les derniers à résister, 
et nous abandonnons la visite du supermarché,
pour nous rendre sur le côté Est de Giglio.


Il y a presque la même en Bretagne...

CALA CANELLE
Côte Est.




















Vendredi 15 Août

La houle fait encore tanguer le bateau.

Moins pénible que le roulis certes;
 mais les continuels mouvements 
de compensation effectués fatiguent.

D'accord, c'est une gymnastique qui raffermit les cuisses,
 sans compter les je-monte-puis-je-descends-je-ne-sais-pas-combien-de-fois-par-jour du carré au cockpit...

Bref, j'ai les cuisses fermes, mais le dos en compote.

Je demande donc au Capitaine de me débarquer:
 je vais en ville.
2 Km... et me voici à Giglio Porto.






Prêt à tirer !


Le port...le village...

...avec ses rues étroites et ombragées.






Une merveille: une fontaine
avec de l'eau potable.


Ce qui reste après le départ du Costa Concordia:
la plateforme.

Avec la grue impressionnante. 





XII - XIIIème siècle.
Servait à la défense de la ville.


Sur la hauteur, le village fortifié de CASTELLO.


De retour de mon expédition,
nous levons l'ancre pour retourner 
d'où nous venions: Seno di Campese.
Il n'y a plus de houle...

1 commentaire:

  1. ohhhh la belle bête ! le thon bien sur pas Armand ! vous voilà de quoi manger !! point besoin de super marché ! quand on pense que nous pauvres "terriens "on l'achète à 30 euros le kg !!
    de gros bisous
    marie annick

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