jeudi 25 septembre 2014

PORQUEROLLES

Où : 

la dernière île....

Le port.

Fort Sainte-Agathe


Du côté de l’Histoire:


Mesdames, si vous rencontrez un homme
 qui vous offre une île, 
dites oui !


C’est ce qui est arrivé à Sylvia JOHNSTON-LAVIS,
 en voyage de noces avec son époux, 
François-Joseph FOURNIER,
 dont elle était la troisième épouse. 

Il faut dire que le François-Joseph en question 
avait fait fortune grâce à l’exploitation de mines 
d’or et d’argent au Mexique.

Ce qui est certainement une condition sine qua non…

Né dans une famille modeste de Belgique, il part pour Paris à 20 ans,
 où il accumule les petits métiers,
 avant de s’inscrire en auditeur libre 
au Conservatoire National des Arts et Métiers;
puis il fait des études à l’Ecole des Mines.

Il part pour l’Amérique du Nord où il participe 
à la ruée vers l’or comme ouvrier.

Sa compétence lui ouvre de plus hautes responsabilités. 
Il se met à prospecter à son propre compte et BINGO ! 
découvre un important gisement de quartz aurifère.

La fortune est faite…Retour en France, où il épouse Sylvia.

Entre 1912 et 1934, alors que l’Europe subit la Grande Guerre,
 puis le marasme de 1929,
 F-J FOURNIER organise l’autonomie économique de l’île.

L’île ayant entièrement brûlé avant que Fournier ne l’achète,
 il crée des pare-feux en plantant 170 hectares de vigne. 

Porquerolles devient une des plus grandes exploitations
 vinicoles de France. 

Sa gestion audacieuse des terres et du village, 
et la valorisation permanente des espaces naturels,
 sont  associées aux aspects sociaux et humains :

développement des cultures viticole et fruitière,
 plantation d’espèces locales et exotiques,
 réseau hydraulique et retenues d’eau, 
création d’une coopérative ouverte à tous, 
flottille de bateaux assurant la liaison avec la Tour Fondue…

Garderie d’enfants, gratuité des soins médicaux 
par un médecin installé sur l’île,
 assurance-maladie,
 logement gratuit pour de nombreux employés.

Sylvia est une pionnière du tourisme, 
créant de nombreux emplois en ouvrant des hôtels
 et des restaurants.





François-Joseph meurt à 77 ans, en 1935.
Sylvia, sa cadette de trente ans, s’éteint en 1971.


Vandalisée pendant la dernière guerre, Porquerolles est rachetée en grande partie
 par l’Etat français, qui en confie la gestion
 au Parc National de Port-Cros.





Du côté de l'insolite...

Une barge pour le débarquement de touristes portant l'uniforme.
En arrière plan, d'autres touristes, ayant, eux, payé leur place !

J'ai, dans un premier temps, pensé que le brave soldat, à l'avant,
faisait une salutation au soleil...
"Salut à toi, puissant RA !!!"

Mais ce jour-là, de RA, point !

En fait, il s'agit du langage des sourds-muets
pour guider le pilote.

























Du côté de la nature...

Un beau champignon...

...dans un eucalyptus.


Couleurs après l'orage.




Du côté du cimetière...

Sans chemise et sans pantalon dans un cimetière,
il y a de quoi, en effet, être désespéré !!!


Tombes de François-Joseph et de Sylvia FOURNIER.

La nature reprend ses droits.

Un peu de guingois !
Rien à voir avec l'équilibre du photographe...

Tombeau qui nécessite une révision aux chantiers navals.

Sans contestation possible,
ceci est une pierre tombale...



Du côté de l'ornithologie...

Voici un oiseau aquatique piscivore très vorace,
au long bec crochu et aux pattes palmées.
qui s'est offert un ponton privé.

Vous avez reconnu LE CORMORAN,
lequel, à cause d'un défaut de fabrication,
est obligé de faire sécher ses plumes,
qui ne sont pas imperméables.




























Du côté des rencontres....


 En Juillet, de SCARIO, sur le continent italien,
jusqu'à l'île de PROCIDA,
CALAO et LA SALAMANDRE
ont vogué fièrement de conserve.

Quelle joie de revoir Michèle et Michel.













Bonne route à vous....




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