mercredi 24 mai 2017

CADIX


Après 35 minutes de voyage en annexe
pour rejoindre le quai d'embarquement, 
nous empruntons la navette qui relie 
Puerto de Santa Maria, à côté de Puerto Sherry,
à Cadix.



Le pont suspendu, inauguré en 2005, fait 3 092 mètres de long.
(Le Golden Gate de San Francisco dépasse à peine les 2700 m.)
La quantité d'acier employée pour sa construction équivaut
à 9 Tour Eiffel.

Nous saluons Kestrel et la Salamandre au passage.

Arrivée sur Cadix.




C A D I X .

Comptoir phénicien au XIème siècle avant J.C.
elle se nomme alors Gadir,
qui deviendra Gades sous la domination romaine,
au IIIème siècle avant J.C.

Bâtie sur une presqu'île reliée au continent
par une chaussée étroite,
elle est l'une des plus anciennes
villes d'Europe.

L'essor de la ville commence à la fin du XVème,
avec la découverte des Amériques.
Cadix reçoit les richesses du Nouveau Monde.

C'est de cette ville que Christophe Colomb part 
pour deux de ses voyages.

Au XVIIIème, Cadix est un des ports 
les plus importants d'Espagne.







Nous jouons les touristes,
en empruntant un bus à impériale 
pour faire le tour de la ville



Armand et Christian bataillent avec leurs écouteurs
qui ne veulent pas fonctionner.



Un minaret ?
Mais non, une tour pour la téléphonie.

La cathédrale

Ce qui reste du théâtre romain, 70 / 60 av. J.C.
Mis à jour en 1980.

Château de Santa Catelina.
Bastion militaire en étoile.


Jardins botaniques du Parc Genovés



Entrée du pont.






L A    C A T H É D R A L E .


La construction débute en 1722,
pour ne s'achever qu'en 1853.
C'est donc du moderne.



La façade joue avec les surfaces concaves et convexes.

Deux tours agrémentées de petits temples.










A l'intérieur


Les pierres sont malades.
Des filets empêchent le ciel de tomber
sur la tête des fidèles.


Alors ça ! ! !
C'est bien jeune et bien innocent
pour se faire crucifier . . 











Orgue au dessus du coro,
où se trouvent les sièges magnifiquement sculptés
des prêtres.



Un mystère:
les photos que je fais dans le cœur sont floues
pour la plupart.
Et ce n'est pas dans la première église que 
cela se produit.







Ostensoir, tout en argent,
de plus de 5 mètres de haut.
Offert par un riche et généreux
mécène.










LA CRYPTE.







Tombe de Manuel de Falla,
le compositeur.



Corps parfaitement conservé de Sainte Victoria.
Le visage est recouvert d'un masque de cire.

Le sang de Victoria.
Liquéfié ou non ?







LA TOUR 






Nous étions dessous lorsque l'heure a sonné !
Il y a des cloches tout autour de la tour.

Avec une bonne vue,
nous pourrions apercevoir Kestrel et la Salamandre.


Le dôme doré reflète la lumière
et servait d'amer aux navigateurs.



Point de marche pour accéder en haut de la tour,
mais une pente moins fatigante.








SPECTACLE DANS LA RUE.


Repas fritures de poissons et de fruits de mer,
arrosé de sangria.

Nous sommes aux premières loges
pour un spectacle de flamenco.














La Tour Tavira.

Les marchands firent ériger plus de 160 tours,
symboles de prospérité et de prestige,
pour surveiller l'arrivée de leurs bateaux. 

Il en reste 133 actuellement.


La tour Tavira, du nom du premier vigie,
située dans la partie haute de la ville,
devient, en 1778, 
la tour de guet officielle.


Le mirador se situe à 45 mètres 
au dessus du niveau de la mer.

On y accède après avoir gravi
173 marches. 




















En 1995 est aménagée la première
chambre noire d'Espagne.

C'est un principe optique,
 composé d'un miroir et de deux lentilles,
qui projettent les scènes de l'extérieur
sur un écran blanc, concave et horizontal,
situé à l'intérieur d'une chambre complètement noire.

Cadix est vue en 360°, 
image vivante et en mouvement des scènes 
qui se déroulent à l'extérieur.









Notre célèbre rubrique:
l'Art est dans la rue.

Photographiées par Armand
qui tient absolument à leur publication,
ces œuvres d'art
sont peintes sur les murs du marché couvert.





















Nous reprenons le bus
pour terminer le tour de la ville.





Retour par la navette,
entre le premier et le troisième âge . . . 


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