mercredi 23 août 2017

ILHAS SELVAGENS


Les trois petites îles constituent une réserve naturelle 

et un sanctuaire d’oiseaux depuis 1970, 

et ainsi qu’une réserve marine.


Nous mouillons à Selvagen Grande, 

la plus grande avec ses 2,5 Km².












Nous devons satisfaire aux contrôles de la Police Maritime.

Nous sommes en effet à une porte d’entrée du Portugal, 

et deux policiers sont là, en permanence 

avec les gardiens de la réserve.


Sous la gouverne d’un garde et le contrôle

 d’un policier maritime,

 nous sommes autorisés à faire un tour sur les chemins 

matérialisés de l’île.





















Pas de phoques aux Selvagens,
ils sont restés aux Desertas.



Nous sommes accompagnés par Selvagen, dit Selvi,
une chienne de 14 ans.































Hors de question d’aller perturber les oiseaux

qui nichent en faisant des trous dans le sol.

C’est ce que fait le pétrel à face blanche 

qui creuse un terrier dans la terre.

Nous verrons beaucoup de poussins cagarra, 

aussi appelés puffins, 

qui attendent sagement le retour de leur maman

 dans leur terrier.











L’île est une maternité :

 les oiseaux viennent s’y reproduire,

 avant de filer plus loin, en Patagonie.


Maman et Bébé.





Anciens habitants de l’île :

les rats et les lapins, 

amenés par les navigateurs portugais.

Lorsque ces petites bêtes sont devenues un problème

 pour l’équilibre de l’île,

 elles ont été exterminées par un poison

 causant une hémorragie.

Oui, mais les oiseaux ?

On leur a donné à boire de l’eau

 contenant un antidote, de la vitamine K.









Problème de l'île:
l'eau.
Tout moyen de la conserver est le bienvenu.

Dans cette petite réserve, un nid. 













Une réserve permettait de recueillir de l'eau de pluie.
Les pierres entassées permettaient aux oiseaux de sortir;
ils ne pouvaient prendre leur envol du fond du puits.


























Autres habitants de l'île,

les osgas,

qui ressemblent aux geckos. 










Les murs - appelés murs des français -

servent de nids pour les oiseaux.

Chaque nid est numéroté.









C'est de la "chaire de l’Évêque" 
que se font les observations.

L'observateur photographié est,
vous vous en doutez,
un évêque défroqué.









La flore est réduite à la portion congrue.
Désolée de ne pas avoir retenu les noms 
de ces plantes.


C'était utilisé pour faire du savon.



Lichens.



Lichens.


La vie est tenace.


Apporté par le vent, ou les oiseaux:
un plan de tomates.






Près de la niche du chien,
des lézards.




Amphibie.





Nous ne pouvons que louer

 la convivialité des gardiens

et leur connaissance du milieu , 

que ce soit aux Desertas qu'aux Selvagens.







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