mardi 8 août 2017

RETOUR SUR MACHICO

LUNDI 7 AOÛT.

Nous quittons la marina de Funchal:
direction Machico.

Nous partons trop tard, à 14 heures.

De l'autre côté du cap, à l'est de la ville,
la mer est mauvaise.
Il y a du vent, dans le nez bien sûr.

Christian prend la décision de battre en retraite.
Kestrel n'avance plus 
dans les vagues qui frappent le bateau.

Nous suivons, faisons demi tour,
pour jeter l'ancre à l’Ouest  de Funchal,
où nous passons une assez mauvaise nuit.


MARDI 8 AOÛT.

Il est 8 H 30
lorsque nous levons l'ancre.

Après le cap, la mer est moins mauvaise que la veille,
mais il y a plus de vent,
toujours de face.

Des pointes à 40 nœuds.
(74 Km / H)

Le bateau ne fait pas d'excès de vitesse:
2 . . . 3 nœuds.

Nous sommes au moteur,
avec un mouchoir de poche de grand-voile
pour stabiliser le bateau.

Le Capitaine lâche même le pilote
pour prendre la barre.

En haut du cap,
la statue du Christ, les bras en croix,
semblable à celle de Rio et de Lisbonne,
tourne le dos à l'océan.

Sa protection s'adresse aux terriens,
et non aux pauvres navigateurs que nous sommes.

Nous approchons de l'aéroport.
Je vous le confirme:
des avions atterrissent et décollent.

Machico nous attend.
Nous avons la chance d'avoir une place
contre la jetée.
Kestrel et la Salamandre se mettent à couple.

Un tour devant le représentant de la Marina.
8 € la nuit.
Pour le prix, nous avons droit aux douches.

Lors de notre passage, fin Juillet,
la fête, qui battait son plein,
a fait que nous n'avons pas eu de contrôle,
et que nous avons passé 3 nuits à l’œil.

Nous sommes bien ici pour attendre le retour
de Marie-Pierre, la sœur de Véronique,
avant de filer vers les Iles Desertas
et les îles Salvagens.

Du désert et du sauvage
qui demanderont 24 H de navigation.

Mais cela est une autre histoire . . . 








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