jeudi 11 avril 2019

SAISON 8. NOUS QUITTONS L'ESPAGNE.



S A  I S O N   8 .

Cela fait maintenant 8 ans
que vous suivez les balades de La Salamandre,
Amis fidèles.

Nous vous remercions de votre fidélité,
et de vos bonnes pensées.




Donc,
en ce Lundi 8 Avril,

nous avons laissé sur le ponton E
de la Marina Lanzarote,
Luna et Miguel,
Daria et Alfredo,
qui ont partagé avec nous tant de bons moments.

Direction:
Isla Graciosa,

cette petite île au Nord de Lanzarote,
pour y passer la nuit.

Ce qui ne devait être qu'une formalité
de quelques heures c'est avéré être
une navigation de 9 heures,
le vent nous contraignant 
à faire des zigs et des zags.




Kestrel au mouillage.


Coucher de soleil sur une île
toujours aussi dénudée.





















Il est 7 heures, ce Mardi 9 Avril . . .
Il est l'heure . . . 




Direction Madère.

( Sous titre: Fleurs de Bach. )



Le vent,
Nord- nord-est,
c'est à dire, au près;
pas dans le nez de face,
mais dans la narine !
C'est ce qui est le moins agréable.

La mer ?
A peine sympathique . . .

Le Capitaine ?
A son poste.
Il assure, et va devoir assurer toute
la traversée,
parce que l'équipière,
insuffisamment amarinée,
est loin d'être en forme.
Berk . . .berk . . .berk . . .

La tête dans les épaules,
 l'estomac qui fait des nœuds
et qui rejette de la bile 
au moindre changement de position.

L'envie de rien.

Je ne vous compte pas le périple
qui consiste à aller aux toilettes,
j'ai déjà évoqué l'histoire . . .
J'ai songé à acheter des couches,
c'est vous dire quel était mon désespoir . . . 

Première journée et première nuit:
je clame que l'on ne m'y prendra plus !
C'est ma dernière traversée !


Le lendemain, les vagues se font moins creuses,
le vent  (25 nœuds, 46 Km/h) faiblit.

Je vais à peine mieux.

48 heures après avoir quitté l'Espagne,
nous jetons l'ancre à la Baia de Abra.

Nous sommes au Portugal.

272 Milles, (soit 504 Km)
en 48 heures, cela fait une moyenne de 5,6 Nœuds,
(10,37 Km/h).
C'est plutôt bien.
Le Capitaine est un bon Capitaine.

Le moteur a été mis en route 4 heures 
avant l'arrivée, faute d'un vent suffisant.

Ce qui nous permet de prendre une douche chaude,
avant de filer au lit.


Mouillage isolé et paisible,
au pied de hautes falaises.

Paradis des marcheurs,
qu'avec une bonne vue, on peut apercevoir
sur le haut de la falaise.


















Nous retrouvons Kestrel,
avec Christian, Véronique et Marie-Pierre,
à Funchal.

Nos deux navires sont à couple.
Un peu de repos va faire du bien.




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