vendredi 14 juin 2019

SAO JORGE.


Mercredi 12 Juin.

Après être restés 17 jours 
dans le port de pêche (gratuit)
de Vila da Praia, à Graciosa,
nous quittons l'île pour une autre:

SAO JORGE.

Sur la digue, Maryline et Serge nous font
de grands signes d'adieu.
La fin de semaine verra sans doute leur départ
vers la Bretagne.

Ils font partie des belles rencontres.

Le port de pêche tolère les bateaux de plaisance,
mais le peu de place oblige les voiliers
à se mettre à couple,
ce qui a conduit à de sympathiques rencontres;
comme les trois Bretons 
qui sont partis avant hier pour Brest;
comme les Espagnols de Lanzarote,
avec lesquels nous avons éprouvé
beaucoup de plaisir à parler la langue
de Cervantès;
sympathiques, également, les Français
qui ont quitté le port en rentrant 
en collision avec deux bateaux,
crevant l'annexe de l'un
et déchirant le filet de protection
de l'autre;
(L' "autre", c'est nous)
Ils sont partis comme si rien n'était.

Donc, en ce Mercredi matin . . .

Allez . . .  8 heures de navigation,
ce n'est pas la mer à boire.
Même pas le mal de mer !

Difficile, toutefois, le passage de la pointe Ouest
de Sao Jorge, appelée la pointe de l'Enfer.

Pas de vent au nord de l'île,
plus de 25 nœuds passé la pointe.

Si nous n'avons pas rendu visite à Hadès,
c'est que le Capitaine, qui est un bon Capitaine,
a réduit la voilure avant le passage du cap.

Tiens, un voilier arrive avant nous dans la Marina.
Et qui nous attend sur le ponton ?
Véronique et Christian, accompagné de José, 
connu dans les Açores pour ses compétences
et sa gentillesse, 
et que nous avions contacté avant notre arrivée.

J'avais, pour l'occasion, sorti mon plus beau portugais,
du moins mon "portugnol", mâtiné d'anglais.




54 Km de long, 7,5 Km de large.
246 Km²

Nous sommes à Vila das Velas.
Entrée du port.



Petite marina bien sympathique.

La falaise sert de refuge aux sternes.
A la tombée du jour, ils se mettent
à chanter (enfin, à crier): l'ensemble ressemble
à la fois 
au bourdonnement d'un essaim d'abeilles,
mâtiné de miaulements. Et ce, toute la nuit.



Les deux Capitaines:
l'un pêche et l'autre observe.
Les poissons sont au rendez-vous.
Après la soupe, la friture . . .
Et il y en a pour les voisins.


La ville vue de haut.
En arrière plan, l'île de Pico, dont le sommet n'est pas visible.


Vieille maison de Velas.



Rue principale.

Vous vous souvenez que Saint Georges (Sao Jorge)
a, comme Saint Michel, terrassé un dragon.

Au Club Nautique, une étonnante fresque
de céramique, en relief, à la gloire des marins.




Vielle porte de la ville.
XVII ème.

Vous rendez-vous compte que c'est sur ces embarcations que les baleiniers chassaient le cachalot ?



Alors que je termine ce chapitre,
un bruit se fait entendre,
ressemblant à un désagréable grincement de porte. 

Les oies en balade . . . 

On comprend, qu'avec leurs cris, 
elles aient sauvé le Capitole.








































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