vendredi 13 mai 2016

NOUS QUITTONS LA TUNISIE : EPISODE 2

EPISODE 2


NOUS QUITTONS KELIBIA.




Nous avons évité :

1) La taxe pour l'achat de l'annexe.

Armand est allé, à 6 heures, récupérer les papiers de douane,
confiés à la police. 
Comme le policier à dit : 
"Tout va bien, vous pouvez partir, bonne route",
le Capitaine n'est pas allé discuter avec les douaniers.


2) Le paiement du port.

Même amarré à couple dans le port de pêche, sans eau ni électricité, 
une taxe est due.
En petits malins pas très honnêtes qu'ils sont,
les responsables font payer selon le nombre de jours,
et non par 24 heures.
Nos voisins d'une nuit, à couple avec La Salamandre,
en ont fait les frais.

Tu arrives à 23 h 50 le lundi et tu pars le lendemain à 6 h,
tu paies 2 jours .
Futé, pas vrai ?

Toujours est-il qu'ils n'étaient pas levés . . .
Et comme ils ne campaient pas près du bateau,
nous avons, nous,  décampé avec l'air serein de celui 
qui n'est au courant de rien.





Direction : 

B I Z E R T E,

de l'autre côté du Cap Bon,
là où les vignes d'Allah donnent de si bons vins.

Mais c'est un cap, et moins drôle que celui de Cyrano,
puisque nous avions le vent presque dans le nez.

A 10 heures, nous étions au Cap Bon.
Les navigateurs sauront ce que franchir un cap veut dire.




Les autres n'auront qu'à intellectualiser
le mal qu'ils ont pu avoir pour passer tel ou tel cap de leur vie . . .

Du vent, qui augmente, bien sûr . . .
Puis, plus calme . . . Les courants nous faisaient faire des pointes records à 2 Nœuds !
Un coup de moteur, pour ne plus avoir l'impression de reculer.

Navigation "presque" tranquille, à voiles à nouveau,
et puis, en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire,
 le vent monte à 35 Nœuds.

La traversée de la baie de Tunis a été mouvementée. 
Nous préférons nous mettre à l'abri, et ne pas atteindre Bizerte.

C'est pourquoi, fatigués d'être secoués,
nous venons de jeter l'ancre à
SIDI BOU SAID,
là où le vent nous a conduit,
après une "belle" navigation à voile,
avec un bateau qui filait ses 7 Nœuds.

Les Gendarmes Maritimes sont venus nous saluer,
faire les vérifications d'usage,
et nous demander de jeter l'ancre un peu plus loin:
nous étions trop près de la résidence du Président.





Il y a bien une Marima, à Sidi Bou Saïd:
prix pour la nuit:

100 ! ! !
Ils sont fous, ces Tunisiens .






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