mardi 17 mai 2016

NOUS QUITTONS LA TUNISIE : EPISODE 4

EPISODE 4

Dernier épisode


Mardi 17 Mai


Nous quittons la Tunisie…


Faut-il écrire « avec regrets » ?

Regrets de quitter des gens que nous apprécions . . .
Tous resteront présents dans un coin de notre cœur.
Nous avons passé avec eux des moments riches,
 autant en rires qu’en émotions …

Quant au pays lui-même, c’est une autre histoire…
Les événements politiques, cette année,
 nous font ressentir différemment l’atmosphère du pays.

Les Tunisiens restent un peuple chaleureux et accueillant,
 malgré ce qui nous parait difficile à supporter : 
le non respect de l’autre,
 leur difficulté à se conformer aux exigences imposées,
 leur crasse, leur inculture…

Exemple :
- « Nous autres, les Arabes, 
n’avons pas supporté la colonisation française… »
- « D’abord, tu n’es pas Arabe, tu es Maghrébin, donc Berbère…
Ensuite, la Tunisie était un protectorat, non une colonie… »

La seule lecture du tunisien lambda est celle du Coran,
 sa seule éducation est la TV,
et peu importe d'y voir , dans un feuilleton,
des légionnaires romains 
au temps de Mahomet

La religion plombe les mentalités.
La mauvaise interprétation du « Inch’Allah » 
rend les gens fatalistes et peu enclins aux efforts.

Le problème est qu'ils envient ce à quoi l’Europe accède.


Que dire du statut de la femme ?

Tant que les femmes entreront dans les mosquées
 par une porte adjacente, pour écouter le prêche 
derrière un paravent recouvert d’un voile,
 donc coupées de l’énergie du rituel,
 j’estime que l’égalité n’est qu’un leurre.

Est-ce l'expression de la liberté de porter le voile ?

On tombe dans l’Islam comme Obélix dans la potion magique, 
c'est-à-dire que le musulman estime ne pas avoir le choix, 
et peu s’autorisent le risque de la critique, 
ne serait-ce que pour vivre sa religion en toute liberté de penser, 
sans formatage.




Un monde nous sépare : 
si j’affirme qu’en Europe souffle un air de liberté, 
ce n’est pas qu’une simple idée ; c’est l’expression d’un ressenti. 




A la sortie de la Marina de Monastir.


Aurais-je photographié le symbole de la Tunisie ?

L’ascension escomptée se heurtera-t-elle toujours à un mur ?

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