TROISIÈME JOUR: BARCELOS.

B A R C E L O S .

Petite ville agréable au Nord du Portugal,

réputée pour sa céramique,

et pour son coq,

icône national,

dont je vous narre l'histoire.

Donc, le coq . . .

Un pèlerin, qui se rendait à St Jacques de Compostelle,

se voit accusé de vol, et est condamné 

à être pendu.

Il implore la protection de St Jacques,

et, avisant le coq rôti destiné au repas du juge,

il déclare que, pour preuve de son innocence,

le coq se lèvera et chantera.

Le miracle a lieu, et le pèlerin est libéré.

Le coq devient le symbole à la fois de Barcelos

et du Portugal.

Nous avons aussi un coq,

représentatif de la France;

mais celui-ci ne chante que les pieds dans le fumier.

Déplorable contre-jour.

Les fleurs de papier du coq
au déplorable contre-jour.

A la sortie du parking,
une exposition de chaises, modern desing.
C'est de l'art, même si cela ressemble
à un fauteuil de gynécologie. 

Armand s'est enfin décidé
pour sa tenue de réveillon.

Barcelos est aussi sur le trajet de St Jacques.

Torre da Porta Nova,
vestiges des remparts
du XVème.

L'Eglise du bon Jésus de la Croix.
C'est du baroque.

Le chœur est tellement chargé
que nous avons manqué d'étouffer.

Les étudiants dans leur uniforme.

Indique l'heure exacte deux fois par jour.

L'écrivain public.

Igreja Matrix.

( Rien de commun avec une quelconque filmographie ).

Consacrée à Sainte Marie-Majeure,

elle a été construite au XIIIème.

Au dessus du chœur,
le sceau de Salomon.

Les murs sont revêtus d'azulejos,
qui datent de 1721.

Désolée, mais je ne sais pas qui est-ce.

Vestiges de l'ancien palais

des comtes de Barcelos.

Un petit musée archéologique  

regroupe stèles et blasons.

Le marché du Jeudi.

Si Barcelos attire du monde,

c'est pour son marché du jeudi,

un des plus grands et des plus anciens du pays.

D'un côté les paysans vendent leurs produits;

de l'autre, les artisans vendent un peu de tout:

céramiques, vanneries, linge de maison,

articles de cuir, et évidemment,

d'innombrables coqs peints .de toutes tailles

Il y en a deux qui rigolent.
 Le troisième un peu moins . . .

Un air de souks tunisiens.

Pour la palme du mauvais goût, j'hésite . . .

Le pont médiéval, sans doute restauré,
enjambe le Cavado.

Un homme, sur sa barque, remonte vers le pont
en utilisant une perche.

La lumière n'était pas avec nous.

L'ancien palais comtal surplombe le Cavado.
Au premier plan, un moulin à eau.