mardi 7 avril 2015

S A I S O N    4


Nous avons quitté Toulon le Vendredi  3 Avril, à 7 H 20.



Au revoir Toulon.







Plus rapide pour aller en Sardaigne !



Un fois la rade dépassée….



Je vais vous la faire brève, en quelques mots…


Pas de vent, mais de la houle de travers: berk !

Donc, voiles et moteur : berk, berk !!

Toute la journée : berk, berk, berk !!!

Je reste dans un demi-coma, 
avec le cœur et l’estomac non amarinés…

Le lendemain, je ne vais guère mieux. 

Mais Armand trouve les mots qui conviennent pour me mettre du baume au cœur : 

« Nous sommes Samedi, tu pourrais, après avoir bu le café avec Marie-Annick, 
être avec Marie-Noëlle, à manger des huîtres, 
avec du Picpoul de Pinet…
Tu aurais pu manger une huître avariée, 
boire un verre de trop, et être malade… 
Tu as de la chance… »

La chanceuse lance un œil torve au Capitaine, 
qui, en tant que Capitaine, a obligatoirement raison : 

je l’ai échappé belle….

Un verre de Picpoul en trop et une huître avariée…

berk !




L'équipière, après qu'elle eut vomi son thé !!!






Nous avons eu de la visite: des pinsons, qui ont passé la nuit sur le bateau
pour s'envoler à nouveau, au matin, après une nuit de récupération;




















Mais que diable est-elle aller faire dans cette galère !

La galère en question a la plupart du temps été propulsée par le moteur.

A 19 H 30, le Samedi, après 36 H d’une navigation pitoyable, 
et 168 Milles (soit 311 Km) plus loin, 
l’ancre est jetée à PORTO CONTE, 
près d’Alghero, en Sardaigne.



Superbes falaises de calcaire.











Derrière cette falaise, le mouillage, enfin....

    





Repas, une douche, au lit, l’équipage est hors service.

Surprise, à 2 H (du matin, bien sûr), l’alarme d’évitage nous réveille.

Nous restons bêtas 
en constatant que notre ancre Delta a dérapé…
(J’en termine avec l’alphabet grec)

Elle a labouré des posidonies, plantes monocotylédones, 
comme le sait tout un chacun, dont le nom vient de Poséidon ! 
Dans tous les cas de figure, 
elle fait braire, sinon caguer !

Changement de mouillage…La fin de nuit sera clémente.



Lundi de Pâques.

Nous quittons Porto Conte, l’anse avant Alghero, pour jeter l’ancre devant le port de la ville.
Nous devons trouver une connexion Internet, afin d’avoir la météo, et alimenter ce merveilleux blog.


MARDI DE PÂQUES.

(Je sais que ce n'est pas une fête liturgique, mais bon...)


L'annexe est gonflée, nous allons à terre...





*  A L G H E R O  *
*******************


Peuplée au néolithique, il y a quelques 6000 ans, 
la région voit les Phéniciens s’installer.

Les Génois fondent la ville, au XI° siècle.

En 1353, la ville est conquise par le royaume d’Aragon,
 qui chasse les populations locales,
 pour y installer des familles de Barcelone.

 Certains disent que ces Catalans étaient des repris de justice libérés 
et des prostituées…
Thèse non retenue par les habitants actuels…

En 1720, la Maison de Savoie prend le contrôle de la ville ; 
mais les habitants résistent.

La culture catalane reste prédominante.

20% des habitants parlent encore un catalan ancien sardisé,
 et italianisé, l’alguérois.

Cette langue est reconnue et utilisée dans les documents officiels.


La signalisation du nom des rues est aussi bilingue.






Plan de la ville, en relief.



Alghero fait partie de la « RIVIERA DEL CORALLO », 
connue pour son corail rouge.







Travail d'artiste, également pour évoquer le corail.




















Une église, avec son oculus.




A côté de l'église, un marchand de bière au nom évocateur:
ZOMBIE !
(A moins que cela ne concerne la mise en 
bière...)



La ville a conservé 70% de ses fortifications, édifiées au cours de la période catalane.











Parer à tirer...














Catapulte, époque moderne.




Elle veille toujours sur les marins.




Je prie nos fidèles lecteurs de pardonner la qualité médiocre des photos, 
due à un problème d'objectif.

J'ai donc été contrainte de les "travailler "pour qu'elles puissent passer 
sans trop déprécier ce merveilleux blog.




2 commentaires:

  1. Bon je vois que tu n'as rien perdu de tes talents de naratrice, vous nous manquez déjà et nous insufflez à nouveau des envies de voyages.
    Côté technique, comment cette superbe ancre delta a telle pu déraper ?
    Grises bises à vous deux, bonne mer ,bon vent et bon voyage. A très vite. Marc.

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  2. Vous voilà sur un autre continent, akeu koukou et à +, que les dieux continuent de veiller sur vous, bises.

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