mardi 17 avril 2012

Bonjour à tous (zé) à toutes.
Mardi 17 avril, au mouillage dans la calanque de la Catena.
 
   Mais avant, d'aller plus en ... avant,  je vous narre la journée du lundi 16 où, comme à l'habitude des appareillages, nous levons l'ancre à 08 H 3O, de notre mouillage d'Ajaccio, qui ne nous laissera pas un souvenir impérissable.

   Nous prenons le cap, sud/sud-est pour sortir de la baie en prenant bien au large des récifs visibles de très loin, où la houle longue et haute vient s'y fracasser. Etonnamment, le vent est faible et variable, nous obligeant pour sortir de la baie, en utilisant voiles et moteur. Une fois passé la pointe de la Castagna, nous nous écartons de dix milles environ et mettons le cap sur Senetosa.

   Le vent est toujours faible venant N/O, nous faisant bénéficier des allures portantes, mais en gardant toutefois cette houle particulièrement ample que je n'ai pas souvenir d'avoir déjà rencontré lors de mes modestes navigations antérieures.

   Nous décidons très vite de gréer le spi asymétique. qui nous portera jusqu'au niveau de Campomoro, entre quatre et cinq  Noeuds, dans un vent à peine plus fort; puis passer la pointe, sans prévenir, le vent  passe sud-ouest, nous obligeant à établir génois et grand voile pour les allures plus près du vent. Nous faisons route jusqu'à la pointe de Sénétosa où nous visons au loin cette étrange barrière blanche que nous devinons vite être les falaise d'Etr..., non de BONIFACIO.

   Nous passons très au large afin d'éviter les récifs des Moines et changeons de cap, nous retrouvant au portant. Nous rétablissons le spi, puis le vent forci et vire plein nord. Par un heureux hasard des réglages, nous filons allègrement  sept, huit Noeuds, faisant même une "pointe" à huit et demi, avec le luxe de conserver le pilote automatique, mais aussi le bras de spi à pleine main, prêt à être largué au moindre départ au lof où à l'abattée.

  Nous profitons de ces moments pour admirer des paysages, tous aussi beaux les uns que les autres, puis à cette cadence, nous arrivons vite au cap Feno, où se cache l'entrée de la calanque de BONIFACIO.  Que vivent longtemps nos GPS et autre traceurs et lecteurs de cartes, car sans eux, certaines entrées nous laisseraient dubitatifs, sur notre compréhension des rivages éloignés de quelques milles, et je n'ose imaginer les dilémmes,  mais aussi toutes les sciences, de nos valeureux capitaines et marins d'autrefois. Je comprends mieux pourquoi ULYSSE ( " Heureux  qui comme.." ) oui  celui-là, a mis dix ans pour rentrer chez lui  !!!

   19 H OO, nous sommes entrés dans la calanque, car nous l'avons trouvée, et nous nous installons au mouillage dans la calanque de la Caténa, avec vue sur la ville haute fortifiée où  nous avons déambulé avec grand plaisir.........

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