Mercredi 09 avril 2012, à O7 H 00, nous quittons notre mouillage de KELIBIA.
Direction MONASTIR.... et oui, quand nous sommes partis de TOULON, aux personnes qui me questionnaient sur notre destination, la réponse était : MONASTIR, après nous verrons, avec toutefois une idée assez précise, mais pas obligée. Seule la destination Tunisienne nous importait, et était certaine.
Et voila, c'est la dernière étape, si et seulement si Eole est de notre coté. Le départ se passe merveilleusement bien puisque le spi à même posé sur le pont la veille, ne demande qu'à être hissé, écoutes, point d'amure, tout est en place.
En deux temps et trois mouvements, le voila en haut du mât. Le vent léger s'y engouffre et nous sommes partis pour plus de 70 Mn, ( 130 Km ) si tout va bien. Le vent s'établit tout doucettement et notre cap plein sud est tenu à un petit 4 Nd. ( 7,5 Km / h )
Très vite, mes calculs sont faits. Nous serons très certainement obligés de faire une étape supplémentaire. En attendant, j'essaie de régler les voiles, au mieux, "à la Jean-Louis". Pour obtenir quelques résultats, je suis contraint, par les caprices du vent variant en fonction du profil de la côte, d' abattre un peu pour échapper au plein vent arrière. Donc en plus de la vitesse, c'est le cap qui varie et allonge la route.
Si j'entre un peu dans les détails, c'est pour meubler, car sinon, l'étape en elle-même est semblable à celle de la veille, pas grand chose à dire, on ne voit quasiment rien, peu de paysages, souvent pris dans la brume, ou alors tellement peu élevés en altitude, que l'on ne les distingue guère. Seuls quelques gros dauphins nous accompagnent durant une vingtaine de minutes, puis disparaissent, comme ils sont venus.
Bref on avance, mais pas vite; quand vers treize heures, le vent forcit légèrement mais régulièrement, changeant même de direction, et finalement nous voilà toujours sous spi, avec dix à douze noeuds de vent ( 22 Km / h ), rattrapant du cap et filant jusqu'à la nuit à 6-7 Nds, nous faisant arrivés à MONASTIR à 22 H OO.
Nous nous amarrons au quai de la station service, puis comme un diable sortant de sa boite, un policier de la police aux frontières nous questionne sur notre provenance, et s'empare de nos documents administratifs, qu'il prétend nous rendre le lendemain matin. INCH ALLAH, comme le veut la philosophie arabe !!!
Nous sommes fatigués, il est tard, le marchand de sable ne va pas tarder, et gros nounours veillera sur notre sommeil réparateur.
Direction MONASTIR.... et oui, quand nous sommes partis de TOULON, aux personnes qui me questionnaient sur notre destination, la réponse était : MONASTIR, après nous verrons, avec toutefois une idée assez précise, mais pas obligée. Seule la destination Tunisienne nous importait, et était certaine.
Et voila, c'est la dernière étape, si et seulement si Eole est de notre coté. Le départ se passe merveilleusement bien puisque le spi à même posé sur le pont la veille, ne demande qu'à être hissé, écoutes, point d'amure, tout est en place.
En deux temps et trois mouvements, le voila en haut du mât. Le vent léger s'y engouffre et nous sommes partis pour plus de 70 Mn, ( 130 Km ) si tout va bien. Le vent s'établit tout doucettement et notre cap plein sud est tenu à un petit 4 Nd. ( 7,5 Km / h )
Très vite, mes calculs sont faits. Nous serons très certainement obligés de faire une étape supplémentaire. En attendant, j'essaie de régler les voiles, au mieux, "à la Jean-Louis". Pour obtenir quelques résultats, je suis contraint, par les caprices du vent variant en fonction du profil de la côte, d' abattre un peu pour échapper au plein vent arrière. Donc en plus de la vitesse, c'est le cap qui varie et allonge la route.
Si j'entre un peu dans les détails, c'est pour meubler, car sinon, l'étape en elle-même est semblable à celle de la veille, pas grand chose à dire, on ne voit quasiment rien, peu de paysages, souvent pris dans la brume, ou alors tellement peu élevés en altitude, que l'on ne les distingue guère. Seuls quelques gros dauphins nous accompagnent durant une vingtaine de minutes, puis disparaissent, comme ils sont venus.
Bref on avance, mais pas vite; quand vers treize heures, le vent forcit légèrement mais régulièrement, changeant même de direction, et finalement nous voilà toujours sous spi, avec dix à douze noeuds de vent ( 22 Km / h ), rattrapant du cap et filant jusqu'à la nuit à 6-7 Nds, nous faisant arrivés à MONASTIR à 22 H OO.
Nous nous amarrons au quai de la station service, puis comme un diable sortant de sa boite, un policier de la police aux frontières nous questionne sur notre provenance, et s'empare de nos documents administratifs, qu'il prétend nous rendre le lendemain matin. INCH ALLAH, comme le veut la philosophie arabe !!!
Nous sommes fatigués, il est tard, le marchand de sable ne va pas tarder, et gros nounours veillera sur notre sommeil réparateur.
PS: il est à noter que tous les policiers, douaniers et autres policiers aux frontières dont la promptitude à nous tomber dessus est étonnante, se sont montrés charmants, polis et corrects. Tous, selon la coutume arabe, nous ont souhaité la bienvenue. Pas possible d'échapper à leur vigilance en arrivant par la mer... BC
Ravi de voir que tout se passe à merveille pour vous, profitez bien du beau temps ici c'est la cata au niveau météo.
RépondreSupprimerJ'ai bien noté la recette des raviolis, je la mettrai en application dès que j'aurai un voilier navigant sous spi entre Kelibia et Monastir.
Bises à vous deux.