TENERIFE: Playa de las Tejitas

Mardi 1er Mai.

Adios Gran Canaria.

Direction Tenerife,
pas loin, 50 Milles,
93 Km.

Bonne météo prévue,
10 nœuds de vent arrière,
encore moins à l'arrivée.

Qui dit peu de vent poussant le cul du bateau,
dit spi.

Voilà donc cette superbe voile sortie,
"pour lui faire prendre l'air",
dixit le Capitaine.

Hélas, si le spi a bien pris l'air,
l'air, lui, n'a pas voulu prendre le spi . . .

Pétole, que ça se nomme . . .

Allez, le spi est abattu
et fixé contre les filières à l'aide de garcettes.

Quelle bonne idée !

Parce que quelques temps après,
le vent s'est levé et s'est engouffré 
dans tout ce qui ressemblait à une voile,
y compris dans le spi qui se serait retrouvé à l'eau
sans attaches.

Avec cela quelques bonnes vagues qui sont passées
par dessus la capote . . .

Le spi n'a pas pris que l'air,
il a aussi pris l'eau.

Des pointes de vent à 35 nœuds,
et La Salamandre qui faisait des pointes à 9 nœuds.

Ah, la météo . . .

Après moins de 9 heures,
le voyage s'est arrêté au Sud de Tenerife,
à la Playa de las Tajitas,
à côté de l'aéroport.

Couleurs au couchant.
Nous sommes à la pointe Montana Roja,
la bien nommée Montagne Rouge.

Mardi soir arrive le pétrolier qui ravitaille l'aéroport.

Mercredi matin: a voir la ligne de flottaison,
les réservoirs doivent être vides.